Le corps maternel
Nouveau gros morceau entamé chez la psy… Ca ne m’enchante guère mais mon ambivalence s’étend à mon corps. D’un côté, je ne l’aime pas, je me vois grosse dans la rue, dans les magasins. De l’autre, il me sert : je me sens dynamique, pulpeuse et parfois sexy. Je séduis, je fais du sport, je me sens « bien ».
Et je ne me supporte plus. Ce qui me parait étonnant, c’est que cet inconfort ne se manifeste qu’en comparaison. Et le dégout est de plus en plus violent. J’ai parfois envie de couper ce qui dépasse de mon corps, en rue alors que 5 minutes auparavant, chez moi, je n’y pensais pas voire me trouvait jolie!
J’en ai assez, je pense, de devoir en faire plus parce que je ne suis pas mince. J’ai l’impression que la minceur confère la beauté, je SAIS que ce n’est pas vrai, je SAIS que je suis jolie « dans mon genre » et je sais que certaines femmes minces sont moches. Néanmoins, j’ai l’intime conviction que si je veux être belle, je dois mincir.
Je viens de l’écrire et je le regrette déjà, ma tête me dit que c’est idiot. C’est idiot.
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