Alive… It’s Aliiiiive
Si certains parmis vous ont déjà fait une thérapie, ils connaissent ce que je vis en ce moment : l’impression d’avancer de jour en jour, sans même y réfléchir et de « faire sens » avec ce qui était au départ un magma informe d’émotions bigarrées.
Depuis la séance de vendredi et le post d’hier, je sens encore que ma compréhension de mon avis sur les enfants s’affine, mais je manque encore de mots pour l’exprimer. J’en perçois de façon plus pointue les tenants et les aboutissants.
Donc, je ne veux pas faire d’enfant parce que le respect de l’individu entre un parent et son enfant ne me semble pas évident. Ca ne va pas de soi. Et parce que je sais que cette absence de respect fondamental génère de grosses souffrances chez l’enfant – devenu grand, qui ne « s’appartient » pas. Cet écueil, je suis la preuve vivante que même avec beaucoup d’amour et de bonne volonté, on peut se le prendre en pleine gueule. Et je suis aussi la preuve que c’est l’enfant qui fait les frais de cette erreur de cartographie et de gouvernail, parce que c’est l’enfant qui n’est pas (encore) armé pour surmonter cet échec parental.
J’assumerais pas de faire mal comme ça à quelqu’un, si je devais, moi aussi, me planter à cet endroit-là. J’assumerais vraiment pas…
Je suis « éclairée » sur ce point, je sentais confusément tout ça et maintenant, je peux le dire, à peu près clairement.
Mais maintenant que je sais, je ne me sens pas vraiment plus avancée, comme si cela m’apportait lumière sur le chemin mais pas carte routière.
En même temps, faut-il que je trouve mon chemin ou faut-il juste que je voie où je me trouve?
Et puis, il y a encore toutes ces autres raisons à éclaircir.
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