12 juillet 2010 – 9h30
Voilà. Je sais. Vivement que je retourne chez mon ostéopathe de l’âme.
Je suis désemparée, comme souvent après un long travail. Je suis vide aussi, plus rien à ruminer, plus rien à souffrir. Etrange comme on s’habitue à la souffrance, à l’inconfort, comme il devient un confort, familier, agréable parce que connu; étrange comme l’inconnu fait peur même s’il semble enviable sur le papier. Sortir de sa propre cage, qu’on a honnie, mais qu’on a décoré aussi, puisqu’il le faut bien, est très compliqué même si tout vous appelle dehors.
Etre exempt d’une grosse souffrance habituelle rend fou.
Un temps.
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