Ouacances
Depuis lundi, je crapahute de l’autre côté de la planète. Moins funny que le voyage princessal en Thailande mais pas moins beau, je vais publier une photo par jour de ce dépaysement total qu’est l’Argentine.
Vitello tonnato
Le Vitello Tonnato est un classique de la cuisine italienne. Littéralement « Veau Thonné », c’est une préparation à base de viande de veau très fine, cuite au four très rapidement dans de l’huile d’olive. La sauce est une sauce à base de thon et de moutarde, principalement.
Voici donc la bestia!
Ingrédients :
- escalopes de veau ou sauté de veau
- une boite de thon au naturel
- une boite d’anchoix aux câpres
- 3 oeufs entiers
- une grosse cuillère à café de moutarde
- huile d’olive
How To :
Faites dorer votre veau tranché très fin (ou tranché et applati à l’aide d’un marteau) avec de l’huile d’olive. Laissez le refroidir.
Pendant ce temps, mixez le thone, les anchois, la moutarde et les oeufs. Si la sauce vous parait trop pâteuse, ajoutez un filet d’huile d’olive.
Nappez le veau de la sauce, au moment de servir.
Trucs et ficelles :
La recette originale stipule d’enduire les morceaux d’escalopes de veau coupée très fin d’huile d’olive et de les passer, quelques minutes, dans le four très chaud.
Pour ma part, j’ai utilisé du sauté de veau, que j’ai coupé le plus fin possible et que j’ai poêlé.
La recette dit aussi qu’on peut utiliser une pièce de boeuf, très finement tranchée, type carpaccio.
La fonction maritale parfaite
Est adultère.
Voilà comment je vois mon mari idéal. Il est parfait, mais infidèle.
Je suis donc tant que ça persuadée que je ne vaux pas la peine qu’on se consacre entièrement à moi.
Ma question est : suis-je vraiment à plaindre? Après tout, se consacrer entièrement à une personne est-il une obligation ou un leurre? Faut-il dédier sa vie à une seule personne?
Si la réponse est oui, je suis à plaindre de me sentir à ce point pas aimable que je pense ne pas mériter ça.
Mais si la réponse est non…
Mon système de pensée est construit sur cette infidélité. A vrai dire, l’infidélité sexuelle ne me fait ni chaud ni froid. Clairement, je m’en contrefous. Ce qui m’intéresse, c’est que le projet de mon compagnon soit avec moi, qu’on soit d’accord à son sujet et qu’il soit présent. S’il a le temps, à côté, d’aller lutiner d’autres gazelles… Pense-je comme ça pour accepter le fait que je me sens indigne d’un amour exclusif? Est ce que ca masque le manque de confiance en moi? Ou est ce que je suis juste, et pour un sujet de plus, complètement différente de la plupart des gens?
Si l’indicateur de mon « état » est la souffrance, je dirais que je suis juste différente. Je ne souffre pas, j’ai même plutôt confiance en moi en ce qui concerne ma capacité à séduire. Par contre, je manque cruellement de confiance en moi en ce qui concerne ma capacité à mener un couple au long court. Par ailleurs, je suppose que c’est le lot de tout un chacun de ne pas y arriver jusqu’à ce que ça marche. Suis-je dans la norme de ne pas y être arrivée à 30 ans? Devrais-je être casée depuis longtemps ou l’avoir été, pour être rassurée ou pour « assurer »?
Faut-il, veux-je ce couple à longue durée? Si non, est ce parce que j’ai peur ou parce que, là aussi, je suis différente?
La LL 29
Cette semaine, et pour reprendre sous les auspices de la bonne bouffe, une liste de ce que j’ai préparé pour le buffet d’anniversaire qu’on m’a commandé :
- une quiche lorraine
- une quiche aux coeurs d’artichauds et pancetta
- une salade de pâtes
- des roulés au jambon et oeufs mimosas
- des croustisaumons
- un cake aux courgettes, pesto et pignon de pin
- des brochettes melon – boursin
- des brochettes melon – jambon
- des brochettes tomates mozzarella
- des légumes à tremper dans une sauce avocat ricotta
- 3 gros gateaux au chocolat!
Agneau aux olives et au thym
Bon, histoire de fêter mon retour en fanfare, voici une petite recette de derrière les fagots!
Bon, j’adore l’agneau, c’est un secret pour un personne mais j’adore aussi les olives… Alors quand je peux marier les deux dans une succulente recette qui sent bon l’été en provence dans ma cuisine…
Ingrédients :
- une ou deux cotelettes d’agneau par personnes
- 10 olives noires et 10 olives vertes
- du thym frais ou sèché
- sel, poivre
- huile d’olive
How To:
Dans une terrine avec couvercle, posez les morceaux d’agneau, arrosez les d’huile d’olive. Coupez la moitié des olives en morceaux. Ajoutez les à la viande. Ajoutez le reste des olives laissées entières. Saupoudrez de thym. Poivrez, ne salez pas trop, les olives le sont déjà.
Regardez moi cette viande rose comme ca a l’air gustativement orgasmique (y a que moi qui salive en regardant de la viande crue?)
Enfournez la bête à four chaud, avec le couvercle, pendant environ 20 minutes.
Trucs et ficelles :
J’ai servi cette petite merveille olfactive avec du riz. Ceci dit, avec des pommes de terres grenailles, voire des charlottes sautées à l’ail, je crois que c’est divin aussi.
En version plus individuelle, en faire des papillottes ou des petites cocottes peut s’avérer intéressant, les convives étant assaillis par les odeurs quand ils ouvrent leur plat.
Reprise des programmes
Et bien voilà, je suis de retour.
Non pas que j’étais tombée dans l’espace intersidéral sans internet, mais plutot que la vie m’a rattrapée, l’envie de prendre du recul, des changements notoires… Et voilà. Ceci dit, j’ai beaucoup cuisiné.
Au rayon des nouveautés, une séparation sentimentale, dans le but de préserver ce qui fonctionne encore bien, et bien sur…mes 30 ans.
J’ai 30 ans depuis une semaine et, si j’ai passé 11 mois à m’angoisser et à faire le bilan, je dois dire que depuis un mois, je me sens parfaitement bien. D’attaque pour entamer ce qui sera, parait-il, la plus belle dizaine de ma vie…
Ah, oui, j’ai oublié de dire : j’ai fait ma première table d’hotes!