Bruschette

Il arrive fréquemment que j’aie envie de recevoir des amis en semaine mais je me heurte souvent au problème du temps. En effet, j’aime cuisiner, mais cuisiner bien prend du temps et ne parlons pas de toutes les fantaisies florales, nappales et serviettales auxquelles j’aime m’adonner! Tout ça pour dire que souvent, je n’invite pas en semaine…ce qui me prive d’une activité que j’adore! Je suis donc sans cesse en recherche de moyens de cuisiner faciles, savoureux, rapides et sans trop de chichis… et je suis tombée sur les Bruschette dans la livre de Jamie Oliver « L’italie de Jamie ».

Bon, il fait une savante distinction entre les bruschette et les crostini, personnellement, je ne vais pas si loin. Pour les puristes, la bruschetta est faite avec u pain au levain tandis ‘il crostino (littéralement, le crouton) est fait de pain blanc.La façon d’accompagner les deux pains diffère mais j’avoue que j’ai allègrement tout mélangé.

Donc, je me suis munie d’un bon pain bien frais, bien dense, légèrement grisé que j’ai passé au grille pain, afin de le rendre plus croustillant. Par la suite, encore chaud, je l’ai frotté d’une gousse d’ail et arrosé d’une excellente huile d’olive bio que ma mère me ramène…du Carrouf!

Et j’ai accompagné ces petites merveilles de préparations que je vais vous détailler ci-après.

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Ici, une partie de l’assortiment de fromage à disposition : scamorza fumée et mozzarella. Sont absents de la photo : de la frittata de ricotta (voir plus loin) et du parmesan frais rapé.

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Ici, une petite purée de pois au pecorino.

Pour obtenir cette petite merveille, mixez une petite poignée de menthe, deux grosses poignées de pois, une grosse poignée de pecorino rapé et de l’huile d’olive pour obtenir une pâte, un peu sèche. Goutez, ajouter du jus de citron, du sel et du poivre jusqu’à obtention de quelque chose qui vous plaise.

Tartinez sur vos bruschette chaudes et dégustez!

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Pour cette ricotta frite, il vous faut :

Mélanger de la ricotta avec de l’oeuf, de la farine, du parmesan rapé, sel et poivre. Commencez par la ricotta et ajoutez, petit à petit, tous les ingrédients jusqu’à l’obtention d’une pâte dure, une mixture que vous jetterez dans une poêle chaude, pour faire de petites crêpes.

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Celle-ci fut une pure merveille : ricotta frite, figue bien mure et jambon de parme.

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Bruschetta à la ricotta frite et tomates assaisonnées :

Pour la petite salade de tomates, n’hésitez pas à la faire très relevée : tomates, basilic, ail écras, huile d’olive et vinaigre balsamique ou vinaigre de vin.

img_7054_12Et une petite salade d’aubergines grillées à la menthe!

Tranchez vos aubergines en tranches de 3mm d’épaisseur à peu près. Mettez les sous le grille. Retournez les à mi cuisson. Mélangez dans un bol de l’huile d’olive, du vinaigre de vin, de la menthe coupée en lanière, du persil coupé en lanières, une gousse d’ail émincée très fin, du sel et du poivre. Quand toutes vos aubergines sont cuites, arrosez les de la vinaigrette et dégustez!

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La liste depetits tracas quotidiens, dont j’aimerais bien me débarrasser…

En espérant que les écrire ici me les rende moins lourds!

  1. Me lever bien avant une heure décente
  2. Aller au boulot et faire preuve de bienveillance, même quand on m’énerve.
  3. Disposer de trop peu de temps entre mon boulot, mon sport et l’heure de mon coucher, pour m’occuper vraiment de moi et surtout de ce blog
  4. devoir faire à manger (et non cuisiner) tous les soirs, et se taper les autres corvées!

Haiti chérie

Haiti, cest le pays de mon père. Haiti, c’est le pays de ce père-géniteur que je déteste en tant qu’homme. Haiti, c’est l’Autre Femme, celle qui m’a pris mon père. Haiti, c’est le peuple qu’il voulait soigner, en devenant pédiatre. Haiti, c’est le pays auquel il voulait croire, en devenant sénateur. Haiti, c’est la culture qui lui a enjoint d’épouser une maitresse, beaucoup parce qu’il l’a choisie, un peu parce qu’elle était enceinte. Haiti, c’est le pays que je n’ai jamais vu. Haiti, c’est le pays auquel je ne me sens pas appartenir, pas plus qu’à la Belgique, mais duquel je dis « je suis de là ». Haiti, c’est le pays de ma famille paternelle, qui m’ouvre les bras depuis des années, depuis avant que je ne naisse, peut-être. Haiti, c’est le pays que je me sens incapable de visiter. Haiti, c’est le pays de la moitié de mes racines. Haiti, c’est le pays de la moitié de mes gênes. Haiti, c’est une des origines de ma naissance.Haiti, c’est le seul peuple duquel je me dis « pour boucler la boucle, finaliser le cercle, je dois adopter un enfant de là-bas. Ce sera le dernier geste et la preuve ultime ».

Haiti, c’est aussi la terre qui tremble.

Je fais une overdose d’Haiti.

La compagne

Aujourd’hui, c’est vendredi (et j’voudrais bien qu’on m’aime).

Comme tous les vendredis, je sors de chez mon psy, à peu près à la même heure. C’est le seul moment véritablement ritualisé de ma semaine, ma séance chez mon psy. Je pars du bureau sensiblement à la même heure, je prends les mêmes transports en commun, m’arrête à la même librairie pour m’acheter ma dose de presse idiote, arrive chez mon psy, passe ma séance, ressort, prend le même tram dans lequel je finis ma lecture niaise et je rentre chez moi.

Et d’ordinaire, je téléphone à un homme sur le chemin. Ca fait aussi partie du rituel. Je sors de chez le psy et j’appelle un homme important, amour, ami, amant.

Aujourd’hui, je suis sortie de chez mon psy, et j’ai regardé mon téléphone. Avant de le remettre dans ma poche et de n’appeller personne. J’étais bien, en ma compagnie, même si mon humeur n’est pas hyper joyeuse. J’étais bien dans mon malaise, dans ma séance qui me remue encore le conscient et l’inconscient. Bien dans mon magasine idiot. Bien dans le froid, bien dans ma chair de poule, à cet arrêt de tram.

Aujourd’hui, j’ai refusé le rituel. J’ai refusé un rituel, un de plus.

Aujourd’hui, je me suis encore approchée plus près de la liberté que je revendique tant et qui est si dure à exercer.

Sorbet au champagne et à la mangue

Il y a des temps à ne pas mettre un chat dehors. Et donc des temps à ne pas manger de glace, ni de sorbet. Sauf que, sauf que. Ce sont les fêtes, ma bonne dame et qui dit fêtes, dit repas pantagruélique qu’il faut pourtant bien achever sur une note de haut vol, j’ai nommé Le Dessert!

Et Ce Dessert, ma bonne dame, il faut qu’il aille avec ce que vous avez déjà préparé et qu’il entre encore dans le four plein que sont devenus vos convives et ca, c’est pas facile… Surtout si vous les avez déjà gavés avec : une verrine au canard fumé et à la figue au porto, une crème brulée au foie gras, des noix de saint-jacques grillées au gingembre, du magret de canard cuisson basse température avec une réduction au porto et des poires et du parmesan…

Donc, j’ai fait un sorbet. J’ai bravé le froid. Et la glace. Pour me réchauffer au champagne!

img_7305_11Et ce ne fut pas une sinécure!

J’ai du faire face à des imprévus de taille!

Sorbet au champagne et à la mangue.

Ingrédients :

Pour le sorbet : la recette vient de :

  • 1/2 litre de champagne. J’ai utilisé du Cava. Gardez la fin de la bouteille pour la présentation.
  • 150 grammes de sucre
  • 15 cl d’eau
  • le jus d’un citron
  • une belle mangue
  • beaucoup d’amour

How To :

Faire chauffer le sucre, l’eau et le citron. Quand le mélange est bien fondu et amalgamé, dès ébullition, retirez la casserole du feu et laissez le sirop refroidir.

Une fois froid, melanger le sirop avec le champagne, fouettez le tout pour bien tout mélanger.

Mettez la préparation dans la sorbetière, et mettez au congélateur.

Si vous n’avez pas de sorbetière, mettez la deux heures au congélateur, puis mixez le tout et remettez la jusqu’à la dégustation.

Au moment de servir, mettez quelques bouls de glace dans une flute, quelques morceaux de mangue et remplissez la flute de champagne juste avant de servir avec beaucoup d’amour.

Trucs et ficelles :

Comme il y a de l’alcool, c’est un sorbet qui est « long » à prendre. Donc, n’hésitez pas à le faire très à l’avance. Et si vous avez le choix du congélateur, entre le congélateur bahut à -19°C et le petit congélateur de frigo, n’hésitez pas et prenez le bahut!

Et bien sur, si c’est la première fois qu’on lit une de mes recettes, on file sur gastronomie et pifomètre!

La LL 40

La liste des choses que je déteste quand je suis malade

  1. je déteste avoir la goutte au nez
  2. je déteste avoir le nez bouché
  3. je déteste tousser comme une syphilitique
  4. je déteste dormir et que ca ne serve à rien
  5. je déteste devoir rester coucher deux jours et avoir mal aux muscles

Crumble au foie gras d’une gourmande cottoneuse

Pour les ceusses qui se demandent qui est la gourmande cottoneuse.

Donc, une petite douceur d’après les fêtes, pour finir le foie gras cru, se réchauffer le coeur et le corps et s’en payer une dernière bonne tranche avant de manger soupes et salades histoire de rentrer dans son bikini ( ce dont je me fous éperdument, rappelez vous).

Et donc, la tuerie calorique :

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Crumble au foie gras, poires et speculoos :

Voici ce que la demoiselle me disait

Ingrédients :

  • 1 lobe de foie gras cru 200gr
  • 2 poires (200gr )
  • 2 pommes genre Granny Smith
  • poivre du moulin

Pour le crumble:

  • 150g de farine
  • 70g de beurre
  • 50g pain de spéculoos ou de pain d’épices
  • un peu de fleur de sel

How To :
Confectionner les miettes en mélangeant du bout des doigts les 4 ingrédients, réserver au réfrigérateur.

Préchauffer uniquement le four thermostat 6 (180°C) et disposer la grille au tiers supérieur.
Couper le lobe de foie gras en lamelles et les répartir au fond des petits bols. Recouvrir avec les pommes et les poire épluchées, coupées en petits dés. Saler et poivrer entre chaque couche.
Répartir les miettes du crumble et enfourner le plat pendant 25 à 30 minutes en veillant à ce que la croute ne se colore pas trop rapidement. Vérifier avant de servir que le foie gras est cuit sinon prolonger la cuisson.

Pour plus de facilités, tu peux prendre du foie gras déjà cuit et tu fais passe juste tes petites verrines au four pour faire dorer le crumble. Tu poeles tes fruits avant dans du beurre salé, sans trop les cuire. Le temps de cuisson se réduit alors a 10-15 min.

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Trucs et ficelles :

Bon, évidemment, il a fallu que je le fasse à ma sauce et j’ai retiré les pommes parce que je n’en avais pas…que j’ai remplacée par beaucoup d’amour! J’ai aussi mis une tranche de pain dans le fond de la terrine. Autant vous dire que c’était bien gras!

La LL 39

Une liste de grands travaux… pour les deux ans à venir!

  1. 2010 : Année de grands travaux intrapsychiques : Cette année, je règle mon problème de distance interpersonnelle et affective
  2. 2011 : Année de grands travaux professionnels : je me décide au sujet de ce que je veux faire de ma vie pro : cuisine, pas cuisine?

Crème brulée au foie gras

Pour ma table d’hotes, j’ai eu l’intention de faire une entrée prestigieuse et la crème brulée au foie gras se trouve être de ces petites merveilles qui vous réjouissent les papilles…

La recette originale préconise d’utiliser du foie gras cru mais j’ai utilisé celui que j’ai fait moi-même, qui se trouve être un mi-cuit, aromatisé au Sauternes.

Je vous livre donc les deux recettes.

Le foie gras mi-cuit.

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Pour cette recette, j’utilise une terrine ronde en terre cuite. Vous pouvez aussi la réaliser dans un moule à cake ou tout autre récipient allant au four. Attention cependant, le foie rend énormément de gras et votre récipient ne doit fuire de nulle part!

Ingrédients :

  • un foie gras cru (oie ou canard). Il peut se commander chez votre boucher ou s’acheter en grande surface en période des fêtes.
  • une bonne bouteille de vin. Le mien fut du sauternes, mais c’est faisable avec du Monbazillac ou du porto blanc, bref une saveur qui vous parle.
  • du sel et du poivre.

How To :

Vous aurez besoin d’une planche à découper, un récipient pour déposer le foie dépiauté, du sopalin pour déposer les déchets et la terrine dans laquelle le foie cuira.

Mettez votre foie au frigo. Plus il est frais quand vous le travaillez, plus c’est simple.

Deux heures avant de le travailler, mettez le tremper, au frigo dans un mélange eau/lait (50/50).

Sortez le foie du frigo et déveinez le. La technique est simple mais fastidieuse. Commencez par séparer les deux lobes du foie. Vous les travaillerez l’un après l’autre.

Prenez un lobe. Vous devriez voir une grosse veine. Si le foie est suffisamment froid, il suffit de tirer sur cette veine en écartant un peu le foie, il s’ouvrira le long du trajet de la veine. Il faut procéder ainsi pour toutes les ramifications de cette veine principale. C’est long, mais ça en vaut la peine. Ne vous inquiétez pas si votre foie est en charpie, il se reformera à la cuisson.

Procédez de la même façon pour les deux lobes, retirez les veines, les nerfs et toute partie un peu verdâtre (le fiel).

Une fois les deux lobes nettoyés, débarrassez vous des déchets et de la planche, vous n’en aurez plus besoin.

Avec le foie gras dépiauté, faites une première couche dans votre terrine. Arrosez le tout d’une cuillère à soupe (pas plus!) de vin, un tour de poivre du moulin, une grosse pincée de sel. Faites une deuxième couche dans la terrine, remettez une cuillère à soupe de vin, du sel et du poivre. Filmez le tout et laisser 12 à 24 heures au réfrigérateur.

Une fois le foie mariné, préchauffez votre four à 150 ° C. Si votre four chauffe bien, mettez le à 120°C. Préparez un bain-marie et, quand il est chaud, mettez la terrine au four, au bain-marie. Surveillez la cuisson, le foie est cuit quand la graisse est remontée. Chez moi, cela prend 20 à 25 minutes. Il y a une belle couche de 0.5 cm de graisse liquide au dessus du foie.

Sortez le du four et debarrassez vous de la graisse liquide. Ne versez pas la terrine : le foie, tout mou, partirait dans l’évier!

Ensuite, pressez le foie avec un poids. J’utilise une assiette retournée sur laquelle je pose une brique de lait. Laissez refroidir et mettez au frigo jusqu’à la dégustation (24heures minimum).

Vous pouvez déguster votre foie gras nature, sur un peu de pain avec un peu de sel ou avec une confiture d’oignons ou de figues.

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Crème brulée au foie gras :

Ma recette est un mix de ce que j’ai trouvé , et là.

Ingrédients :

Pour 6 petits ramequins, il vous faut :

  • 150 gr de foie gras
  • 150 gr de crème fraiche
  • 15 cl de lait
  • 3 jaunes d’oeufs
  • sel et poivre
  • sucre de cannes ou cassonnade

How To :

Mixez le foie, le lait, la crème, les oeufs. Assaisonnez à votre gout.

Répartissez l’appareil dans vos ramequins et enfournez 30 minutes dans un four chaud à 150°C pendant 30 minutes.

Une fois cuits, mettez vos ramequins au frigo, pendant au moins deux heures .

Juste avant le service, sortez les ramequins, saupoudrez les d’une cuillère à café et passez les sous le grill. Laissez tiédir et servez.

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La LL 38

Et une liste de bonnes résolutions, pour cette année et les autres à venir.

  1. Rester une princesse, en toutes circonstances et au sens noble du terme
  2. Chercher le moyen de me donner ce dont j’ai besoin
  3. Sortir du sentier battu plus souvent