La suite dans les idées
Parfois, je me rêve en petite souris des conversations, en taiseuse, en tergiversante. Mais il faut que je me rende à l’évidence, ce n’est pas moi. J’ai des idées. Plein. Pire que tout, j’ai des opinions. Sur pas mal de choses. Je les élabore sur un raisonnement plus que sur des sources mais je m’arrange toujours pour avoir une source ou l’autre… à peu près sérieuse. Enfin, il faut être honnête, c’est surtout que je réfléchis. Vite. Et que j’ai bien plus de valeurs et de principes qu’il n’y parait. Oui, parce que j’ai pas beaucoup de morale, il faudrait que j’en parle un peu. Mais des principes, j’en ai. Un peu. Qui tiennent la route, je pense. Qui balisent ma route à moi, du moins.
Alors voilà, j’ai des opinions. Puis je les dis. Aussitôt forgées, aussitôt dites, ça doit faire partie de mon côté hystérique. Et je suis prête à les défendre, en plus.
Le plus étonnant, c’est que je doute beaucoup pourtant. Je ne suis vraiment qu’ambivalences : je suis une douteuse assurée… Et assumée.
Je me rêve en souris, en tergiverseuse, en balance du pour et du contre et en fait, je tranche sec et vite. Comme quoi, quand on ne peut pas se refaire, on peut toujours se rêver.
Et dans le fond, pourquoi écris-je un blog, si ce n’est pour avoir l’occasion d’exister au monde, de vivre un quart d’heure de gloire de Warhol?
Ariane
Reprendre le fil… de tout. Du boulot, de la routine, des journées courtes et des nuits encore plus courtes.
Reprendre le fil du récit, de la thérapie, de la cuisine, des envies.
Reprendre le fil des rendez-vous, de l’agenda chargé, des rapports à remettre.
Reprendre le fil de ma vie, alors que je viens de passer quasi deux mois dans…mon Autre vie et sans écrire.
Reprendre le fil d’…
Voyage
Je me sens étrangère partout.
Mais à l’étranger, c’est normal.
Etre mère?
Si je pose l’hypothèse suivante :
Je pense que la relation toxique avec ma mère m’empêche d’interroger mon propre désir d’être mère parce que ma mère me conforte dans l’idée que je ne suis pas assez bien pour élever un enfant.
Si je romps avec ma mère, je me donne l’occasion d’explorer mon désir… et p-e de découvrir que j’ai envie d’avoir un enfant.
Si ceci est juste et se vérifie, je devrais couper les ponts pour me donner une chance d’explorer mon désir.
D’un autre côté, si tout ceci se vérifie, si je romps et que je découvre que je veux être mère et que je donne vie à un enfant… Ai-je le droit de le priver de sa seule famille maternelle?
Dès lors, en rompant et si rompre me donne l’occasion d’être mère, ne deviens-je pas, ipso facto, une mauvaise mère?
Dilemme…
Allo la lune?
Si il y a des gens parmis vous qui :
* Pensent que la vie est tellement vaine qu’il vaut mieux s’amuser de chaque instant parce qu’on n’a pas grand-chose d’autre à faire
* Se sentent capables de tout faire mais… n’en ont pas envie
* Se sentent extra-terrestre ou exceptionnels sans pour autant penser qu’ils valent mieux que les autres.
* Savent qu’ils peuvent résister à quasi tous les éceuils
* Ne craignent pas de mourir
* Considèrent les situations sous l’angle macro et non micro
* Pensent plus vite que la moyenne
Qu’ils se fassent connaitre. Je me sens seule.