Timbale de légumes, pomme de terre et pesto
Après un abandon plus ou moins long de ce blog…. Je reviens, mais je ne promets pas que je resterai! Le blog est un plaisir et doit le rester et… Et bien je dois admettre que je n’aime pas être régulière. Donc, j’ai décidé de faire comme je le sens et de poster quand ça me prend. Je sais qu’il est plus simple de poster à intervalle régulier mais ca n’est pas du tout dans mon caractère. A 30 ans depuis 2 ans, il était temps que je m’en rende compte!
Bref, trève de bavardages inutiles, la recette! Ainsi donc avais-je besoin d’un accompagnement pour mon porc truffé à la sauge et une amie m’avait parlé de cette recette, dégottée par sa mère (fine cuisinière s’il en est), qui était l’enfance de l’art et l’explosion des saveurs…
Timbale de légumes, pomme de terre et pesto (maison, bien sur) :
Ingrédients :
- de la purée de pomme de terre maison
- une aubergine
- deux tranches de tomates par personne
- 1 tranche de jambon de parme bien parfumé par personne
- du basilic
- de l’huile d’olive
- une gousse d’ail
- des pignons de pin
How To :
Tranchez vos tomates (lavées, évidemment), en tranches. Tranchez votre aubergine en tranches de la même taille que les tomates.
Faites chauffer une poêle et faites y griller vos tranches de jambon. Elles doivent rendre de la matière grasse. Dans la même poêle, faites griller vos tomates, puis vos aubergines. Réservez vos grillades sur du papier absorbant.
Munissez vous de vos timbales. Montez les en alternant : une tranche d’aubergine, une tranche de jambon, une tranche de tomates, puis de la purée. Recommencez jusqu’à remplir la timbale, terminez avec une tranche d’aubergine.
Préparez votre pesto : lavez vos feuilles de basilic puis mixez les avec l’huile d’olive, les pignons et de l’ail (pour ma part, je rajoute aussi du sel!). Le meilleur pesto est celui qui n’est pas tout à fait mixé. Si on voit encore les feuilles de basilic et des morceaux de pignons, c’est plus savoureux que si le tout forme une pâte informe mais néanmoins très parfumée.
Préparez un bain-marie pour vos timbales et recouvrez les de papier aluminium. Faites les cuire au bain-marie pendant 20 minutes à 180°C.
Au moment de servir, retournez vos timbales sur les assiettes et ajoutez une petite cuillère de pesto par dessus. Servez aussitôt.
Trucs et ficelles :
Le papier aluminium est indispensable : cela permet que les timbales ne sèchent pas durant la cuisson.
Je suppose qu’il doit être aisé de remplacer les ingrédients par tout ce qui vous ferait plaisir…une purée de potiron, de potimarrons, des noisettes, des carottes… Bref, faites vous plaisir!
Purée de potimarrons II, le retour
J’avais déjà fait la recette de purée de topinambours. J’ai réitéré l’exploit pour un repas plus festif en l’accompagnant d’une tuile au parmesan et d’une sauce au fromage. Le gout plus fort du parmesan se marie avec bonheur au doux topinambours et aux noisettes.
Donc, pour améliorer la purée déjà réalisée, il vous faut :
Un gros morceau de parmesan que vous raperez vous-même.
Une briquette de crème fraiche.
How To :
Pour réaliser les tuiles de parmesan. Prenez une cuillère à soupe de parmesan que vous étalerez sur une poêle chaude ou sur la taque du four, froide. Si vous utilisez la taque du four, faites chauffer celui-ci ai maximum et enfournez la quand elle est très chaude.
Surveillez la cuisson. Quand la tuile commence à roussir sur les bords, sortez la du four ou de la poêle et laissez la refroidir sur une assiette ou sur de l’aluminium.
La sauce au parmesan se réalise en faisant fondre du parmesan rapé dans la crème fraiche.
Trucs et ficelles :
La quantité de parmesan ainsi que son type dépend du gout recherché. A mes yeux, le plus corsé est le meilleur.
Rapez votre parmesan vous-même et au moment de cuisiner. En effet, le parmesan déjà rapé est d’ordinaire très sec et a perdu de son arôme. Sa sècheresse rend les tuiles difficiles à façonner : le gras du fromage permet qu’il fonde mieux et que la tuile soit moins friable.
Vous pouvez ajouter du thym sur la tuile, pour ajouter une touche herbacée à votre plat.
« Ah oui mais non » 1 : L’impossible gnocchi caoutchouc de potimarron
Forte d’un amour démesurée pour la cucurbitacée orange, je suis toujours en recherche de 1001 façons de l’accompagner. En vue d’un repas avec quelques amis, ne sachant quoi proposer avec un saumon sauce au champagne, l’idée me vint de me lancer dans la confections de gnocchis de potimarron. N’ayant jamais fait de gnocchis de quoi que ce soit, une rapide recherche dans mes livres de cuisine et sur le net m’a conduit à penser que ça irait.
GRAVE ERREUR!
Le potimarron est moins docile qu’il n’y parait, le bougre!
Trève de galéjades, la foirade en image et en déscription!
Gnocchis de potimarron au potimarron :
Ingrédients :
- 800 gr de chair de potimarron cuite
- 300 grammes de farine
- 1 oeuf
- sel
- poivre
- noix de muscade
- 50 gramme de parmesan rapé
How To :
Pour cuire le potimarron, j’ai testé la cuisson au micro-onde. J’ai coupé le potimarron en gros dés, l’ai épépiné et placé dans un récipient avec un fond d’eau et couvert. Après 18 minutes à toute puissance, il était parfaitement cuit. Je l’ai ensuite mixé et j’ai prélevé 800 grammes de cet chair. Le reste me servira dans une soupe.
Mélangez la chair de potimarron avec l’oeuf, les épices et le parmesan. Touillez bien.
Ajoutez ensuite la farine.
Et là, ce fut le drame. Je n’ai jamais compris comment, avec si peu de farine, j’aurais pu faire la suite de la recette.
Idéalement, la pâte aurait du s’homogénéiser et permettre de former de petits boudins de deux cm de diamètre, boudins qui auraient du être débités en tronçons et formés avec le dos d’une fourchette. J’avais juste une bouillie qui sentait très bon mais qui était juste impossible à former en boudin et encore moins à couper en tronçons! Tout se serait écroulé, c’était mou, beaucoup trop mou. J’ai donc commis l’erreur classique de la débutante en ajoutant de la farine et encore de la farine… Pour n’arriver à aucun résultat. J’ai donc résolu de mettre la pâte au frigo, pour la durcir avant de former les petites boules à l’aide de deux cuillères.
La suite de l’opération s’est plus ou moins bien déroulée : une fois débités en petites boules, elles-mêmes copieusement farinées, il a suffit de faire bouillir de l’eau et de les jeter dedans. Quand elles sont remontées à la surface, mes petites boules étaient devenues des erzatz de gnocchis!
Résultats, malgré leur bon gout, ils étaient trop caoutchouteux.
Trucs et ficelle :
La prochaine fois, je respecterai les proportions de farine et je mettrai la pâte au frigo, voire au congélateur pour la débiter en morceaux plus facilement.
L’inspiration est venue du livre « Légumes, Collection Le Figaro et de cette recette là.
J’ai servi mes gnocchis ratés avec un suprême de volaille sauce champagne, sauce revisitée.
Taboulé libanais
A la différence du taboulé maghrébin, le taboulé libanais se prépare avec beaucoup de persil plat et peu de semoule, ce qui le rend nettement plus frais en bouche.
Cette recette fait désormais partie de mes classiques et de mes préférées de l’été : tout se fait au pifomètre et bien sur, on modifie la recette selon la richesse de son placard.
Taboulé libanais :
Ingrédients pour 5 personnes
- un verre a thé de semoule sèche
- 4 tomates
- 1 botte de persil plat
- 1 botte de coriandre fraiche
- 1 citron vert
- de l’huile d’olive
- sel et poivre.
How To :
Dans un saladier, préparez la semoule comme indiqué sur le paquet.
Pendant qu’elle gonfle puis qu’elle refroidit, hachez vos herbes grossièrement et coupez les tomates en morceaux.
Mélangez les herbes, les tomates et la semoule, arrosez du jus de citron. Salez et poivrez.
Mettez au frigo pour une heure minimum : plus c’est frais, plus les gouts se marient et meilleur c’est!
Trucs et ficelles :
Comme toute bonne recette de fond de placard et de frigo, c’est bon avec tout et n’importe quoi : olives, concombres, fond d’artichauts, feta, etc etc etc.
Et bien sur, je l’ai servi avec du poulet à la libanaise !
Pesto de tomates sèchées
Cette semaine, une tite recette de derrière les fagots, pour accompagner différemment vos poissons et viandes mijotées.
Je n’ai pas de photos isolée, je vous livre donc des photos en situation !
Ingrédients :
- 100 gr de tomates sèchées
- 40 grammes de parmesan
- 2 gousses d’ail
- 20 belles feuilles de basilic frais. Le mien est un basilic Thai, à petites feuilles, j’en ai donc pris une bonne poignée.
- de l’huile d’olive
- sel et poivre.
How To :
Mixez tous les ingrédients ensemble, allongez avec de l’huile d’olive jusqu’à obtention de la consistance qui vous plait. Salez et poivrez après le mixage, en faisant bien attention : le parmesan est déjà salé et l’ail relève beaucoup la sauce.
Allez, encore quelques photos!
Ici, j’ai fait un osso bucco classique, comme expliqué ici!
Roulés sablés vanille/chocolat.
Il est des blogs cuisine qui, une fois qu’on les commence, donnent envie d’aller jusqu’au bout. Dès que j’ai 5 minutes et que j’ai une idée, je farfouille sur la toile pour trouver l’inspiration, trouver des associations, alimenter mon imagination… Et parfois, je tombe en amour.
Le blog Savoirs et Saveurs fait partie de ces blogs d’amateurs, d’amoureux de la cuisine, qui me donnent envie de perséverer, de régaler encore et toujours plus les papilles de mon petit monde, et qui me font tomber amoureuse d’un plat, d’une cuisine. Et rien que pour ça, je voudrais remercier l’auteur, dont j’ignore tout, y compris le sexe… Ce blog a, à mes yeux, l’avantage supplémentaire d’être le fruit d’un amoureux (originaire?) d’Italie, mon pays de coeur et de papilles!
Or donc, sur ce fameux blog, il y avait une recette de biscuits sablés au chocolat et à la vanille… Que j’ai donc repris à mon compte.
Ingrédients :
- 300 grammes de farine
- 200 grammes de beurre demi sel (ou du beurre non salé mais alors ajoutez une pincée de sel à la préparation)
- 60 grammes de fécule de mais (Maizena)
- 160 grammes de sucre
- du cacao en poudre
- deux brins de vanille
- deux oeufs
How To :
La recette de Savoirs et Saveurs demande en fait l’obtention d’une pâte sablée, qui sera ensuite divisée pour être aromatisée. Je trouve la recette concluante au gout mais difficile à réaliser, la confection de la pâte sablée demandant un tour de main assez complexe à acquérir.
Voici donc comment il faut procéder : Mélangez la farine et la Maizena, puis formez un puit et versez y le sucre et le beurre en morceau. Ajoutez un oeuf entier et le jaune du deuxième. Réservez le blanc restant pour la suite.
Travaillez ensuite rapidement les ingrédients ensemble, pour obtenir une pâte sablée lisse. Séparez ensuite le pâton en deux pâtons à peu près égaux.
Mélangez le premier pâton à du cacao en poudre et au blanc d’oeuf restant. Pour ma part, j’utilise du cacao en poudre classique, et j’en mets autant que ce que la pâte peut absorber.
Pour le deuxième pâton , ouvrez les gousses de vanille et grattez en les petits grains directement dans la pâte. Travaillez la bien pour bien répartir les petits grains de saveur vanillée.
(Là, on voit bien les petits grains).
Laissez ensuite reposer les deux pâtons au frigo, pendant 1/2 heure.
Ensuite, étalez les sur deux papiers cuissons différents. Les deux doivent avoir une épaisseur de moins d’un demi cm chacun. Superposez ensuite les deux pâtons l’un sur l’autre et ajustez les deux pour former une pâte double couche. Avant de retirer le papier cuisson, repassez le rouleau à pâtisserie dessus, afin de bien les souder.
Roulez ensuite le pâton bicolore, à l’aide du papier. Enveloppez le boudin ainsi obtenu dans du film alimentaire, bien serré et remettez le tout au frigo, environ 20 minutes.
Préchauffez le four à 170°C. Sortez le boudin du frigo puis coupez le en rondelles. Faites cuire les rondelles sur la plaque, bien espacées, pendant 12 minutes environ. Faites autant de fournées que nécéssaire.
Laissez refroidir et degustez.
Trucs et ficelles :
Ne faites pas comme moi, la première fois que j’ai réalisé ces petites merveilles : ne farinez pas vos pâtons séparés en espérant que ca colle moins au rouleau à pâtisserie! Il faut que la pâte colle puisqu’il faut les souder ensemble avant de rouler le boudin. A mon deuxième essai, je n’ai plus fait la même bourde.
Au deuxième essai, j’ai aussi fait deux boudins au lieu d’un, avec la même quantité de pâte (j’ai roulé le boudin en commençant des deux côtés, jusqu’au milieu de la pâte). J’ai obtenu des sablés plus petits, ce que j’ai préféré.
Pour la cuisson, tout dépend du four. Chez moi, il est même préférable de sortir les biscuits quand ils sont encore un peu mous plutot que d’attendre qu’ils soient durs, dans le four. En effet, en refroidissant, ils durcissent et je préfère avoir des sablés tendres…
Pain au cumin
Amis du bon pain, bonsoir!
Or donc, le pain ne fait pas partie de mon alimentation quotidienne. Ben oui, en bonne belge, tout le monde sait que je ne mange que des frites :o.Trève de galéjades, effectivement, le pain, c’est pas exactement mon truc. Sauf au resto, où je me jette sur le pain, les papilles en alerte, espérant croquer dans un bon morceau bien moelleux, consistant, savoureux, pas trop sec. Inutile de vous dire que bien souvent, la déception est au rendez-vous. Et là, les yeux plein de larmes, le palais en berne, je jure, mais un peu tard, qu’on ne m’y reprendra plus!
Forte donc de ces expériences aussi variées que disârates et heureuse propriétaire d’un Kitchenaid, je me suis lancée dans un pain, pour accompagner de l’houmous et du guacamole. Et ce fut une réussite!
(Et votre servitrice juste derrière la création).
Ingrédients : (la recette est largement inspirée de là)
- 500 grammes de farine
- 1 sachet de levure sèche
- une cuillère à café de sel
- 1/4 de litre d’eau
- une pincée de sucre
- une cuillère à soupe et demie de graines de cumin
How To :
Là, je vous livre ma façon personnelle de faire, qui diffère quelque peu de la recette originale. Tamisez la farine si celle-ci n’est pas fluide. Mélangez toutes les matières sèches ensemble, puis ajoutez l’eau. Formez une boule compacte que vous placerez dans votre Kitchenaid. Enclenchez la machine pour 15 minutes. Si vous n’avez pas de machine à pétrir, pétrissez à la main, sur un plan de travail fariné. Ecrasez la pate, puis repliez la. Faites un quart de tour à droite (ou à gauche) et recommencez.
La pâte est suffisamment pétrie quand elle est bien élastique.
Au bout d’un quart d’heure, une fois la pâte bien élastique, laissez la monter pendant une heure. Mettez là dans un bol (ou laissez là dans le pot du Kitchenaid) puis couvrez la pâte et entreposez là dans un endroit tiède et sec. Pour ma part, soit je la pose sur le chauffage allumé, soit derrière une fenêtre très ensoleillée en cas de grand beau temps soit dans le four préalablement chauffé et éteint.
Farinez et huilez le plat qui recevra le pain. Après une heure, repétrissez la pâte à la main pour former une boule et mettez là dans la terrine qui ira au four.Laissez la encore lever une heure.
Préchauffez le four à 200°C. Enfournez le pain pour 20 minutes, minimum. Passé les 20 premières minutes, vérifiez la cuisson comme pour un cake : enfoncez un couteau dans le pain : si la lame ressort sèche, le pain est cuit. Quand il est cuit, éteignez le four et attendez 5 minutes.
Démoulez le pain dès que sa chaleur vous permet de le faire.
Trucs et ficelle :
Dans mon four, la cuisson prend à peu près 30 minutes et on obtient un pain bien doré, à la croute dure, comme ici :
Et ma terrine est toute ronde :
Bien sur, ce pain peut être réalisé avec toutes les autres épices sèches qui vous tombent sous la main.
Mon prochain test de pain consistera à trouver le parfait équilibre entre le cake et le pain, afin de retrouver la texture d’un pain, style foccacia, que j’ai gouté en Argentine et qui, accompagné de quelques tomates très épicées, fut un régal!