Ecoute Sylvie

Beauty box

Parce que je ne suis pas qu’une dépressive boulimique, je vais te parler aujourd’hui de la folie des boites beautés qui a pris le net d’assaut voici quelques mois, Sylvie.

Etant toujours en retard d’une guerre mais néanmoins très sensible à la pub et au packaging, j’ai mis un temps avant de succomber…et puis j’ai chu! Donc, je me suis commandé quelques Beauty Boxes. Alors pourquoi cette marque là et pas une autre, va-t’en savoir… Mais voilà, mon premier amour fut cette Beauty Box.

J’en ai reçu 6 avant qu’un problème bancaire ne m’offre l’occasion d’aller voguer vers d’autres boites à trésors.

Je peux te dire, Sylvie, qu’au bout de 6 mois d’utilisation, je suis ra-vie. Les produits sont de qualités, les quantités sont appréciables et je suis vraiment enchantée de recevoir cette petite boite rose poudrée qui me sert à présent de boite à rangement.

Je te parlerai plus tard de tout ce que j’ai reçu, mes tops et mes flops, photos à l’appui.

Comme je te le disais, j’ai à présent changé de fournisseur et j’attends avec impatience ma nouvelle Joliebox, prévue pour le mois d’avril!

Bref, Sylvie, si tu as trop d’argent et trop de place dans ta salle de bain, comme moi, je te recommande ce genre de futilité essentielle!

Kamo VS Yoom : deux cuisines asiatiques, deux capitales, deux additions et ton estomac!

Hello!

Et bien pour mon retour (grand ou pas, nous verrons plus tard, Sylvie, je vais te parler de bouffe. Non parce que je sais pas si tu as remarqué, mais j’aime bien manger. Et même qu’avec le temps, la sagesse et le raffinement qui l’accompagnent, j’ai même appris à aimer BIEN manger. Donc, j’ai été o-bli-gée (tu m’entends? sous la torture!) d’aller au restaurant.

J’ai donc testé Yoom à Paris, n’écoutant que mon courage et mon instinct de survie. Bon, quitte à tester un resto, j’ai testé un resto spécialisé en dim-sum (dumplings en englishe), un de mes nombreux vices pêchés-mignons.  Et bien j’ai été déçue. La déco du resto est très chouette, avec des couleurs rappellant l’empire du fils du ciel. Les assiettes, esprit post-communisme-chantons-tous-en-choeur-la-gloire-de-Mao-dans-le-soleil-couchant, m’ont particulièrement tapé dans l’oeil. Par contre, côté cuisine… Quelle déception. Je ne sais pas si ce sont de véritables dim-sum à la chinoise ou si ce sont des dim-sum occidentalisés, mais moi, j’ai pas aimé. Sans saveur, sans surprise, bref plat. Par contre, l’addition, elle n’était pas plate…Et j’avais encore faim!

Je te mets des photos quand-même parce que bon, je suis pas chienne!

N’écoutant que mon bon coeur (et mon estomac vide), j’ai aussi testé Kamo, à Bruxelles cette fois. La surprise, fut, là, parfaitement au rendez-vous. Ce resto, minuscule avec vue sur les cuisines, fait découvrir à tes papilles des arômes et des textures jusque là encore inédits. Si je m’écoutais, je deviendrais poètesse, tellement c’était bon. Comme je sens que je ferais rougir Ronsard dans sa tombe si je me mettais à faire des rimes, je me contenterai de dire que j’ai mangé des poissons d’une fraicheur extraordinaire, du canard et du ris de veau d’un fondant inégalé et que la présentation n’avait strictement rien a envier au goût. Du coup, j’en ai même oublié de faire des photos, même si on ne vient vraiment pas là pour le cadre!  Pour ton estomac, je te recommande sincèrement Kamo. Pour ton banquier, non 🙂

Et maintenant, que vais-je faire?

Serge, sors de mon corps, merci.

Bon, Sylvie, l’heure est grave, l’article le sera aussi. Je le couvais depuis un petit temps mais voilà, c’est avéré, j’ai bel et bien l’impression que mon bonheur ne sera pas éternellement dans le sévice social.

Quand j’ai choisi ce métier-là, soyons honnête, c’était par dépit. Pas envie de bosser, une mère démissionnaire du portefeuille, il me fallait un plan d’études courtes, pas chères, réussissables et voilà, je me suis retrouvée assistante sociale en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Très sincèrement, j’adore mon métier. J’aime voir les gens, rencontrer le monde et, il faut bien le dire, mettre mes mains dans la merde. J’aime l’exercer en prison, où ma pratique n’est semblable à nulle autre, j’aime le côté expertise et rédaction ( bien que je perde de ma plume au profit d’un langage plus imagé mais moins châtié, il serait temps, Nadine, que vous vous penchiez sur mon cas), j’aime analyser et aussi, soyons là encore honnête (je sais, ça me perdra), j’adooooore CADRER! Voilà, c’est dit, j’adore mon métier mais.

Mais il y a un mais, sans quoi cet article aurait encore moins d’intérêt que ce qu’il ne recèle déjà (merci de me le faire remarquer, Simone). MAIS des tas de choses en moi bouillonnent. Notamment, je me rends compte qu’il me manque de l’excitation…et cette excitation, je la trouve dans ma cuisine. Pire que tout, je la retrouve AVANT même d’être dans ma dite-cuisine. Cette réflexion m’a fulgurée ce matin, quand je me suis surprise à avoir des papillons dans le ventre parce que vendredi (après-demain, donc), j’allais cuisiner!

Cette excitation-là, il faudrait vraiment qu’elle me permette de gagner du fric. Je serais alors la femme la plus heureuse du monde. A laquelle toutefois il manquerait une petite centaine de paire de chaussures, de sacs assortis, de bijoux et de montre (si tu veux faire de moi la femme la plus heureuse du monde, envoie moi un mail, je te dirai sur quel compte tu peux verser ton obole).

Donc, histoire de me filer de l’excitation, j’ai passé un concours à l’Union Européenne pour devenir assistante sociale honteusement bien payée. Ben je l’ai réussi mais pas assez bien pour être retenue dans les 160 premiers.

Comment ça, ça n’a rien à voir?

Go!

IGNITION!

Bon, Sylvie, c’est fini de rire. Ca fait 10 jours que je te fais attendre que t’en peux plus, t’es toute fofolle dans ta tête, c’est décidé, je vais te le dire enfin, ce qui commence aujourd’hui.

Ce sont mes…

VACANCES! 

Comment ça, t’es déçue? 

Ecoute, Sylvie, ça peut pas continuer, déjà l’année dernière j’avais été obligée de te raconter ( dans feu mon blog) comment je fus contrainte et forcée d’emmener mes chaussures à talons en voyage en Thailande (SANS porteur, t’imagine?), et ce sous la menace, et maintenant, je dois te dire que je pars en Italie?

Mais on dirait la Mère! 

Bon, allez, je t’avoue tout : je suis encore obligée de partir en vacances, en Italie, dans une splendide maison avec piscine et on sera 15. Et tu penses bien, en Italie on va mal manger, mal boire, dormir sur des planches à clous. 

Plainds–moi!

Les orteils rétractibles

Vois-tu, Sylvie, s’il est un accessoire que l’être humain devrait emprunter aux chats, c’est bien le concept de l’orteil rétractibles.  Nos amis les chats ont cette délicieuse capacité de pouvoir rentrer et sortir leurs griffes à volonté et ceci serait ultra-précieux pour la Femme Moderne et Active, que nous ne manquons pas d’être, toi et moi.

Imagine : avec les orteils rétractibles, plus de problème de flèches dans les bas. Pour enfiler les choses précieuses et fines qui coutent une fesse de phoque (au moins) et transformer tes gambettes en oeuvres d’art, il suffirait de rentrer les orteils rétractibles et d’enfiler en un geste lent mais néanmoins sensuel ces gants de jambe. ZERO risque de flèches à cause d’un orteil récalcitrant, d’un ongle juste mal limé. Quand on sait combien ca coute ces foutus bas, c’est un réel avantage en temps de crise!

Autre exemple? Sylvie, t’as déjà eu froid aux pieds? Parce que moi, quand j’ai froid au pied, c’est toujours les orteils qui prennent en premier. Et alors, impossible de les réchauffer. Et quand j’ai froid aux orteils inréchauffables, j’ai froid partout. Pis quand ca arrive au lit, je peux même pas dormir. Tu avoueras que nute, simplement habillée du Chanel n°5 et de grosses chaussettes, ca casse le glamour que tu te dois d’arborer en toutes circonstances, même au lit. Donc, avec les orteils rétractibles, tu les rentres quand tu n’en as plus besoin, ils ne prennent plus froid de façon intempestive, voire, ils se réchauffent dans la douce chaleur du cocon à 37°C. T’as déjà vu un chat avoir froid aux griffes, toi? Moi non plus.

Encore un exemple? Quand tu te couches avec le Seigneur et Maitre et qu’il te fait un petit calinou chaste…QUI n’a jamais bondi parce qu’il avait MAL COUPE l’ongle de son gros orteil et qu’il vient de faire une balafre sur votre doux mollet épilé de près? Qui? Toutes celles qui ont déjà connu la torture en question conviendront avec moi que l’orteil rétractible leur aurait sauvé le mollet, rien de plus, rien de moins.

Alors, Sylvie, convaincue?
Toujours pas?

Lisons donc Catherine D., de Bruxelles, qui nous explique pourquoi elle s’est fourni des orteils rétractibles :
 » Moi, au début, je n’étais pas du tout convaincue. Mais j’ai pu bénéficier d’un essai promotionnel et depuis, je suis ravie. Avec mes orteils rétractibles, je n’ai plus jamais froid au pied, mes orteils ne sont plus abimés par le port de chaussures fermées tout l’hivers et ils sont désormais tout beaux dans mes sandales d’été. Je fais une économie vraiment substantielle sur mes bas. En bref, pour moi, c’est vraiment une avancée pour les femmes et un bon calcul financier. Je suis convaincue, ils sont adoptés! ».

Que veux-tu de plus, Sylvie? J’en ai commandé.

Nous sommes de retour

pour vous jouer un mauvais tour!

Bon. Après un problème technique de TAILLE, j’ai été muselée. Oui, proprement MUSELEE, Nicole. Et c’est un scandale. Surtout que j’avais des tas de choses passionnantes à dire mais que j’ai oubliées, bien sur. Pis j’ai changé d’humeur, aussi. Pis je dois tout refaire aussi. 

Donc je dirai rien, pour l’instant.