Lasagne de coppa et de coeurs d’artichauts
Ah, les pâtes! Grand amour de ma vie!
Il faudra un jour que je réfléchisse à ma façon de m’alimenter, je suis une grande fan des féculents et diététiquement, je suis une quiche (aux fromage et lardons, évidemment, pas aux légumes et poisson maigre)! Enfin, ce qui compte, c’est le plaisir…pour le moment!
Or donc, une lasagne un poil différente, puisque sans sauce tomatée,à la coppa et aux coeurs d’artichauts.
La coppa, nous apprend internet, est une charcuterie italienne (on s’en doutait) et Corse (je l’ignorais). Elle provient de l’échine de porc, salée, lavée au vin rouge et fumée… D’où sa couleur plus foncée qu’une autre charcuterie. Au contraire de la pancetta, que j’adore aussi, qui n’est pas faite avec du vin rouge.
En langage Miaouw, ca donne : la coppa est plus forte que la pancetta, ce qui me conduit à l’utiliser en cuisson, en mariages plutôt que crue en apéro. Par ailleurs, elle donne aussi plus de goût aux plats que des lardons ou autre speck.
Et donc, la coppa est un excellent accompagnement pour les coeurs d’artichauds, puisque la saveur douce de ceux-ci a besoin d’un petit coup de fouet pour se révéler aux les papilles.
Lasagne de coppa et de coeurs d’artichauts
Ingrédients : Je crois que je m’enfonce dans la pifométrie…
- un paquet de pâtes à lasagne fraiches (v.trucs et ficelles)
- deux grosses tranches de coppa, environs 0.5 à 1 cm de haut, coupées en dés.
- une boite de coeurs d’artichauts
- de la farine
- 1 CS de beurre
- du lait
- du fromage rapé (v. trucs et ficelles)
- sel, poivre et noix de muscade
How to :
D’abord, préparez une béchamel. A feu moyen, Faites fondre le beurre dans une casserole puis ajoutez de la farine, juste assez pour absorber le beurre fondu. Ajoutez ensuite du lait, petit à petit. Attendez que la farine ait absorbé le lait avant d’en rajouter. Votre sauce doit s’épaissir puis s’allonger. Une fois la quantité de sauce voulue obtenue (ca dépend donc de votre quantité de lasagne), coupez le feu, et ajoutez le fromage râpé.
Jetez aussi dans la sauce chaude votre coppa en dés et enfin, vos coeurs d’artichauts en dés eux aussi. Laissez poser un peu, pour que la coppa libère ses arômes. Ensuite goutez et assaisonnez selon votre gout.
Préchauffez le four selon les instructions du paquet de lasagne. Montez votre lasagne : une couche de pâtes, puis une couche de sauce et on recommence. On finit par une couche de sauce, que l’on saupoudre encore de fromage râpé.
Enfournez pour le temps défini par le paquet de lasagne.
Trucs et ficelles :
J’utilise de la pate à lasagne fraiche parce que je la trouve plus facilement manipulable, surtout niveau cuisson. Les pâtes dures (ou sèches) ne cuisent jamais dans mon four, c’est une catastrophe!
Pour le fromage rapé, utilisez celui qui vous plait. Pour ma part, c’est du parmesan par habitude mais je pense qu’un bon Comté fleuri ou un Gruyère bien puissant, ca irait aussi. Pourquoi pas un fromage de chèvre, d’ailleurs : l’artichaut demande d’être réveillé par la coppa mais aussi par le fromage.
Evidemment, les lasagnes, c’est bon avec tout. Donc, si vous avez des variantes, n’hésitez pas à m’en parler dans les commentaires!
Simple comme bonjour
Pas tellement vite fait, mais puisque c’est le four qui bosse…
La cote de boeuf géante cuite basse température… Pour les amateurs de viande tendre, qui saigne, bien épaisse, c’est le pur bonheur!
Les photos sont moches, par contre…
Donc, comment réalise-t-on cette merveille?
Un plat, un four à 80°C maximum, la bête huilée, salée, poivrée, romarinée. Enfournez-là pendant 2 heures (ma bête faisait 1,5kg). Sortez, coupez, servez, fondez.
C’est tout!
Couscous d’agneau au potimarron confit
Je voue une passion aux cucurbitacées oranges. Alors que c’est une saison qui a tendance à me déprimer, l’automne me requinque avec son festival de potirons, potimarrons, patidou et les 100 façons de les accomoder.
Histoire de m’acheter une conscience bio, voici une recette de saison, destinée à respecter les plus farouches défenseurs du développement durable d’entre vous!
Or donc, il était le potimarron, petite courge orange, cousine du potiron au petit gout de chataigne et de noisette. J’aime beaucoup le cuisiner parce qu’il offre beaucoup de possibilités : sucré, salé, en gratin, farci, en soupe, en accompagnement ou en saveur principale, brèfle tout ce qu’il fait, c’est parfait!
L’inspiration de la recette m’est venue d’un plat à tajine reçu de l’Auteure de mes jours (ma mère, quoi!) qui m’a dégotté une petite merveille en faîence grise, douce, parfaite pour deux et peu onéreuse, selon elle. Je cherchais donc le moyen de l’utiliser, parce que je ne suis pas une fan inconditionnelle du couscous, il faut bien le dire…
Couscous d’agneau au potimarron confit :
Ingrédients : Pour deux ou trois personnes :
- Un demi-potimarron moyen
- une cuillère à soupe de miel
- un cm carré de gingembre
- de la canelle
- une étoile de badiane
- un bouillon cube
- de l’eau
- des cotelettes d’agneau (6)
- de l’huile d’olive
- un oignon
- une gousse d’ail
- de la semoule
How To :
Faites confire le potimarron : Coupez le en morceaux puis otez les pépins. Réservez.
Dans une cocotte, faites revenir la moitié de l’oignon haché fin dans l’huile d’olive. Ajoutez le gingembre coupé en morceau, l’étoile de badiane et le potimarron. Arrosez le tout du miel et d’un peu de canelle. Ajoutez la moitié du bouillon cube, un fond d’eau et fermez la cocotte. Laissez mijoter à feu doux, pour que le potimarron confise.
Dans une autre cocotte, faites revenir l’autre moitié de l’oignon dans de l’huile d’olive, ajoutez y la gousse d’ail coupée en morceaux et jetez y la viande. Faites mijoter à feu doux
Laissez mijoter les deux préparations pendant 30 minutes, au moins.
Trente minutes plus tard, vérifiez la cuisson du potimarron. Il doit être mou mais ne pas se désagréger. Ajoutez le à la viande, laissez mijoter encore. Garder le jus de cuisson du potimarron, rajoutez l’autre demi-cube de bouillon et de l’eau que vous porterez à ébullition.
Dans le fond du plat, déposez 100 grammes de semoule. Arrosez là du bouillon de potimarron obtenu. Ajoutez sur le bouillon la viande et le potimarron. Terminez en arrosant d’un peu de jus de viande.
Enfournez votre plat à tajine pour 20 minutes à 180°C.
C’est prêt!
Trucs et ficelles :
Pour éviter que votre plat à tajine n’explose dans votre four, trempez le pendant 24 heures dans de l’eau. Le matériau, poreux, se gorgera et cela évitera les craquèlements et autres explosions dans le four.
Au moment du service, apportez le tajine fermé à table. Les arômes qui se répandent quand vous l’ouvrirez seront un prélude de choix à la dégustation. N’oubliez pas de disposer sur la table un bol plein du reste du bouillon de potimarron, pour ceux qui aiment que le plat soit moins sec.
A terme, il faudra que j’essaye de cuire le tout directement dans le plat…Mais j’ignore si cela se fait.
L’inspiration vient de là.
Poulet à la libanaise
Chers gourmands, voici une recette dont vous me direz des nouvelles. Elle est succulente, fondante, et originale. Comme elle est épicée mais pas relevée, elle plaira même aux palais les plus difficiles ou les plus fragiles.
Poulet à la libanaise :
Ingrédients :
- Cuisses de poulet
- noix diverses : noix de cajou, pistaches, amandes effilées
- Epices : clou de girofle, cardamome, graines de cumin, canelle en poudre, noix de muscade, sel et poivre
- oignons
- huile d’olive
How To :
Dans une cocotte, faites chauffer l’huile et faites rissoler les morceaux de poulet. Quand ils sont dorés, retirez-les, puis jetez l’huile.
Sans laver la cocotte, remettez la sur le feu, à feu doux cette fois-ci. Emincez les oignons très fins, et faites les fondre à feu doux. Remettez ensuite les morceaux de poulet dans la cocotte, avec les oignons.
Ajoutez ensuite : une bonne poignée de noix de cajou et de pistache, ainsi que deux poignées d’amandes éffilées. Ajoutez la canelle (pas trop), la noix de muscade, le cumin, le sel et le poivre. Mettez aussi deux clous de girofle et 4 graines de cardamome.
Laissez le tout mijoter aussi longtemps que possible.
Trucs et ficelles :
Si vous avez la possibilité de le faire la veille pour le lendemain, c’est encore meilleur.
Pour encore plus de gourmandise, faites griller quelques pistaches et noix de cajou à sec, juste avant de servir. Celles qui auront mijoté seront fondantes et molles et celles qui seront grillées seront croquantes et savoureuses.
Agneau cuisson basse température
Amateurs de viande de tous pays, je vous ai compris!
Etant moi-même une fervente adoratrice de la bidoche, je n’ai de cesse de chercher (et trouver, parfois) de nouvelles façons de cuire cet orgasme gustatif que peut être une bonne viande bien juteuse. En effet, je cherche à cuire la viande de façon à ce qu’elle reste fondante, juteuse, tendre, tout en gardant son gout très particulier… Et j’ai trouvé! La cuisson basse température est exactement ce qu’il me faut : une façon de préserver tous les aromes et les sucs, afin que la barbaque reste moelleuse, presque onctueuse.
J’avais déjà essayé ce type de cuisson sur du canard et avait été conquise mais je n’avais pas osé transposer le mode de cuisson (d’ailleurs, il semblerait que la recette du canard ait disparu dans le crash du site en novembre 2008, je devrais la remettre, ce sera pour plus tard).
Agneau cuisson basse température, sauce tikka massala
Ingrédients :
- cotelettes d’agneau le nombre qui vous intéresse).
- épices tikka massala
- 1 brique de crème fraiche allégée
- huile d’olive
- sel et poivre
How To :
Préchauffez votre four à 100°C maximum.Enfournez votre plat allant au four, à vide. Il doit être chaud quand vous placez la viande dedans.
Faites chauffer l’huile d’olive dans une poêle. Le temps que cela soit bien chaud, assaisonnez la viande, des deux côtés, avec le sel et le poivre.
Quand la poêle est bien chaude, saisissez brièvement toutes les cotelettes, des deux côtés.
Enfournez donc la viande dans le plat et le four chauds. Laissez cuire entre 1 heure (viande rosée) et 1h15 (viande cuite).
Pendant que la viande cuit, faites chauffer la crème fraiche dans une poêle et fouettez la avec 2 ou 3 cuillères à soupe d’épices tikka massala.
Une fois que la viande est cuite, servez le tout, et mangez vite!
Trucs et ficelles :
Techniquement, on dit qu’une viande est cuite à basse température quand la viande ne dépasse pas une température de 100°C, température interne. Ne disposant pas d’un thermomètre à viande (à votre bon coeur, M’sieur-Dames), j’ignore à quelle température est ma viande mais, même au pifomètre, elle a un meilleur gout et c’est indéniable!
Il est essentiel de bien connaitre votre four pour ce genre de cuisson, et donc il faudra probablement quelques essais pour déterminer quelle est la température idéale de votre four (entre 75 et 100°C affichés, généralement). Mon four est vieux, électrique et peu précis, j’utilise donc la température affichée de 100°C, bien que ma viande soit probablement moins chaude que ça…
L’inconvénient d’une telle cuisson est que le plat refroidit très vite et qu’il faut donc servir les morceaux le plus vite possible, sans les manipuler… A moins que ce soit un avantage?
Bon appétit!
Porc truffé à la sauge
Cette fois-ci, une bonne recette de Jamie… Qui a déjà été utilisée là.
Donc, une union bénie en bouche : la viande blanche, tendre comme un agneau de lait et le fouet de la sauge, le velouté du beurre, le sel du jambon fumé, le piquant de l’ail, oh quel délice!
Bon, trève de galéjade, une photo vaut mille mots!
Porc truffé à la sauge et pommes de terre aromatisées :
Ingrédients : pour 4 personnes
- 4 cotes de porc avec l’os
- 2 boites de feuilles de sauge fraiche (environs 60 gr à vue de nez)
- 1 morceau de jambon cuit de 5 cm de long sur 1 cm de haut.
- 1 morceau de jambon fumé de même taille
- 200/250 gr de beurre
- 5 gousses d’ail
- des pommes de terre grenaille §500 grammes environ) ou des pommes de terre à chair ferme coupées en morceaux moyens.
- 100 grammes de pancetta ou de lardons salés
How To :
Faites préchauffer le four à 200°C.
Prélevez 10 feuilles de sauge des deux bouquets.
Ensuite, mixez la sauge, le beurre, les jambons et une gousse d’ail. Coupez la viande dans le sens de l’épaisseur, afin de créer une poche à saveurs, que vous fourrerez généreusement de la préparation à la sauge. Mettez une poêle sur le feu, et laissez là chauffer. Ajoutez un peu d’huile d’olive et faites rôtir les côtes de porc, 5 minutes de chaque côté. Retirez les du feu. Mttez tout de suite deux feuilles de sauge sur la viande, de façon à ce qu’elles collent dessus.
Faites cuire les pommes de terre à l’eau pendant 10 à 15 minutes. Avant la fin de leur cuisson, sortez les de l’eau et répartissez les dans un plmat allant au four. Ajoutez l’ail en chemise et les lardons, et la viande.
Enfournez le tout à four très chaud pendant 10 minutes, soit jusqu’à cuisson complète des pommes de terre.
Servez aussitôt.
Pesto de tomates sèchées
Cette semaine, une tite recette de derrière les fagots, pour accompagner différemment vos poissons et viandes mijotées.
Je n’ai pas de photos isolée, je vous livre donc des photos en situation !
Ingrédients :
- 100 gr de tomates sèchées
- 40 grammes de parmesan
- 2 gousses d’ail
- 20 belles feuilles de basilic frais. Le mien est un basilic Thai, à petites feuilles, j’en ai donc pris une bonne poignée.
- de l’huile d’olive
- sel et poivre.
How To :
Mixez tous les ingrédients ensemble, allongez avec de l’huile d’olive jusqu’à obtention de la consistance qui vous plait. Salez et poivrez après le mixage, en faisant bien attention : le parmesan est déjà salé et l’ail relève beaucoup la sauce.
Allez, encore quelques photos!
Ici, j’ai fait un osso bucco classique, comme expliqué ici!
Quand la gastro-entérite passe par chez moi
Ouiiii, je saiiiis, les amis du bon gout et du bien manger, dont je fais partie, vont s’offusquer de voir un post sur la gastro-entérite dans ce blog d’ordinaire si bien élevé MAIS.
MAIS, mais, mais, mais c’est à l’occasion de cette détestable affection qu j’ai eu l’occasion de gouter à deux saveurs encore trop peu connues de ma bouche, j’ai nommé le topinambours et la lotte.
Or donc, le Gouteur Officiel et moi-même, avions choppé l’infâme virus qui nous a, il faut bien le dire, payé un abonnement quasi perpétuel aux toilettes. Heureusement, d’ailleurs, que notre doux logis est doté de deux lieux d’aisance, sans quoi j’ignore comment nous aurions survécus! Puisque nous étions affaiblis et peu capables de digérer quoi que ce soit, j’avais pour mission de nous nourrir de façon saine, légère mais néanmoins gouteuse. Déjà que nous étions malades, nous n’allions pas, en plus, nous nourrir de soupes en sachets aussi grasses que sans gout!
Donc, j’ai préparé ceci :
Lotte aux pommes en papillote et purée de topinambours aux noisettes :
C’esyt light, c’est facile à digérer, c’est délicieux, mangez-en!
Ingrédients :
- Deux morceaux de lotte
- une demi pomme
- 300 gr de topinambours
- une poignée de noisettes
- 2 cuillères à café d’huile aromatisée au citron
- une cuillère à soupe d’huile aromatisée aux cèpes
- Sel et poivre
How To :
Faites d’abord cuire la lotte : faites une papillote avec le morceau de lotte, une cuillère à café d’huile aromatisée au citron, quelques lamelles de pommes, sel et poivre et enfournez à 200°C pendant 45 minutes.
Pelez et faites cuire les topinambours dans une grande quantité d’eau, comme des pommes de terre. Elles sont cuites quand une fourchette entre sans problème dedans. Cela prendra environ 30 minutes. Une fois cuits, egouttez les et réduisez les en purée au mixer (pour obtenir un velouté) ou à la fourchette, au presse-purée ou au passe-légumes. Ajoutez une cuillère à soupe d’huile aromatisée aux cèpes et autant de thym sèché que vous voulez. En ce qui me concerne, ce fut 3 bonnes cuillères à soupes. Gardez deux noisettes entières et concassez les autres grossièrement. Faites les dorer à sec dans une poêle très chaude. Mélangez les noisettes à la purée de topinambours, tout en conservant quelques éclats et les deux noisettes entières pour le décor. Assaisonnez de sel et de poivre. Réservez au chaud.
Dressez ensuite votre asiette : dans un cercle, mettez la purée, finissez par quelques éclats de noisettes et les noisettes entières. Dressez ensuite le poisson en ne laissant pas les lamelles de pommes dans la papillote.
Bon appétit!
L’avis du Gouteur Officiel :
En mangeant j’ai soudain eu un petit flash, j’ai cru que la grosse antenne derrière le toit du voisin était en réalité un mat de bateau et que le port d’oostende était caché juste à côté. Ensuite mon esprit s’est mis à vagabonder avec les mouettes rieuses et les bruits de drapeaux qui claquent et je ne me souviens plus combien de temps j’y ai passé. je trouve aussi que la préparation aux topinambours et aux noisettes ça le fait à fond pour une grande occasion.
Agneau à l’orange
Ca faisait très très longtemps que j’avais envie de participer à un jeu culinaire… Et je viens de me lancer!
Pour ma première participation à cet échange ludique bloguesque et gourmand, j’ai choisi « Quand le sucré s’invite chez le salé », organisé cette fois par Mamina, heureuse gagnante de la dernière édition. Le thème de cette édition étant l’orange, j’ai eu envie de l’associer avec une viande…
J’ai donc fait de l’agneau à l’orange, au miel et aux étoiles de badiane (ou anis étoilé).
Ingrédients :
- un gigot d’agneau. Le mien faisait 1kg2
- 3 oranges
- 4 gousses d’ail
- 5 têtes d’anis étoilé ou étoiles de badiane
- de l’huile d’olive
- 4 cuillères à soupe de miel très parfumé (au thym, par exemple).
- sel et poivre
How To :
Pressez deux oranges. Mélangez le jus des oranges avec deux cuillères à soupes de miel, l’anis étoilé et de l’huile d’olive. Mettez votre gigot à mariner, au moins 6 heures, dans cette préparation. Vous pouvez le retourner à mi-chemin, pour bien l’imprégner de partout.
Une fois bien mariné, mettez votre four à 120 °C. Coupez la dernière orange en tranche et disposez en deux ou trois dans le fond du plat, ainsi que les gousses d’ail épluchées et coupées en deux. Récupérez deux ou trois étoiles de badiane, mettez les dans le fond du plat aussi.
Posez la bête dans le plat, arrosez là des deux dernières cuillères de miel. Faites tenir vos dernières tranches d’orange dessus, ainsi que le reste de l’anis étoilé.
Comme ici :
Couvrez le tout avec du papier aluminium et enfournez, pour 3 heures minimum. Au bout de 3 heures, vous obtenez un beau gigot bien rosé. Ajoutez deux ou trois heures de plus pour obtenir un agneau braisé.
Et voilà le joli paquet surprise :
Trucs et ficelle :
Emballez bien votre gigot, plus ce sera hermétique, plus le jus de cuisson pourra servir de liquide pour que la viande reste tendre. Par ailleurs, cela vous évitera de devoir arroser la viande régulièrement et de rajouter de la matière grasse. L’agneau étant déjà une viande grasse, réduire un peu l’apport lipidique pourra en intéresser plus d’un!
Pizza party
Il y a des classiques, comme la bolognese, qu’on hésite à approcher, parce qu’on a pas le temps, pas le bon matériel, pas envie, trop compliqué… Bref, avouons le, on inventerait n’importe quoi parce qu’on a peur. Et on a bien raison : à l’ère de la pizza faite par des pro qui ressemblent à celles de votre nonna, s’attaquer à un monument demande du courage.
Mais c’est tout. Ca ne demande que du courage pour s’y attaquer. Parce qu’à réaliser, par contre, c’est l’enfance de l’art!
Donc, j’ai trouvé une recette de pâte à pizza dans l’Italie de Jamie, de Jamie Oliver, et j’ai mis en route mon kitchenaid pour préparer une pizza party qui fut fort agréable.
Voici donc toutes les garnitures disponibles pour assaisonner les pizze :
Donc nous avions, du parmesan rapé, du provolone rapé, du pecorino rapé, de la mozzarella, du pesto fait maison, des aubergines, de la coppa, du jambon de parme, de la pancetta, du mascarpone, des pignons de pin, des tomates cerises et des olives. Sont absents de la photo : la roquette, le fromage de chèvre, de la chair à saucisse cuite, la sauge, la sauce tomate et le basilic frais!
Donc, pour faire une pâte à pizza, il vous faut :
Ingrédients :
- 1 kg de faine à pain, blanche forte. La recette parle de 800 gr de farine à pain blanche + 200 gr de farine de semoule.
- un cuillère à soupe rase de sel de mer fin
- 2 sachets de 7 grammes de levure
- 1 cuillère à soupe de sucre semoule roux
- 65 cl d’eau tiède.
Avec la moitié de ces ingrédients, j’ai obtenu deux repas moyens pour 3 personnes…dont un gros mangeur. Je dirais que cela représente environs 15 à 20 pizzas de 15 cm de diamètre, environ, l’épaisseur de la pâte est fine.
How to :
Mélangez la levure et le sucre dans l’eau tiède. Pendant que ca repose, empilez vos farines sur un plan de travail propre et faites un puit au milieu. Versez y l’eau tiède et commencez à amalgamer en tournant dans l’eau, afin de prendre, petit à petit, de la farine. Une fois que la pâte forme un pâton, pétrissez 10 minutes. Personnellement, je l’ai mise dans mon Kitchenaid mais vous pouvez pétrir à la main. La technique est simple, vous devez étirer la pâte, sans la casser. Attrapper un bout du pâton dans chaque main, puis étirez là, en ramenant votre main droite vers vous et écartant votre main gauche de vous. Quand la pâte est étirée, roulez là d’avant en arrière pour reformer un pâton compact. Recommencez ainsi pendant 10 minutes, jusqu’à ce que vous ayez une pâte lisse, sans grumeau, élastique et molle.
La recette préconise de laisser reposer la pâte 15 minutes à température ambiante, recouverte d’un film plastique. Elle devrait gonfler. Je l’ai laissée près de deux heures, dans le bol du Kicthenaid, couverte d’une serviette propre. Elle a doublé voire triplé de volume!
Il faut étaler la pâte 30 minutes avant de la garnir. vous pouvez le faire au rouleau, sur du papier sulfurisé ou un papier cuisson, afin de pouvoir la faire glisser facilement hors du four.
Préchauffez le four à 250 °C. Pour les cuire, mettez les sur la grille, afin que la pâte croustille ou sur la plaque pour garder une pâte plus molle.
Garnissez vos pizzas, et enfournez les 7 à 10 minutes selon vos gouts et les ingrédients.
Et maintenant, les photos!
Pizza base tomate, chair à saucisse, aubergine, mozzarella, basilic et parmesan
Pizza base tomate, pancetta, mozzarella, parmesan et basilic.
Pizza base tomate, tomate cerise, pancetta, pesto, roquette et mozarella.
Bref amusez-vous, créez, et surtout régalez vous!