Potage d’automne
Samedi, j’organise ma deuxième table d’hotes. Je vous ai déjà parlé des tables d’hotes? Furtivement? Ok, je dois donc prévoir ça.
Donc, samedi, je fais une table d’hotes et c’est, bien sur et entre autres, l’occasion de tester de nouvelles recettes pour régaler au mieux le palais de mes convives.
J’avoue que l’occasion qui m’est donnée de trouver, tester, mettre au point des recettes avant de les faire manger à d’autres fait une bonne partie de mon plaisir à les organiser!
Or donc, samedi, j’ai prévu une belle soupe orange avec un petit gout de lardon… Pas piqué des hannetons!
Voyez plutôt!
Soupe de potimarrons à la crème fouettée aromatisée aux lardons.
Ingrédients :
- un potimarron de taille moyenne à grosse ou deux petits
- deux ou trois pommes de terre moyennes
- un oignon de taille moyenne
- deux bouillons cubes aux légumes
- sel, poivre
- 25 cl ou une briquette de crème fraiche à 30% MG minimum
- 250 gr de lardons (ou un paquet)
- 20 cl de crème fraiche, peu importe le pourcentage de matière grasse. La mienne était à 30% de matière grasse.
How To :
Lavez le potimarron, coupez le en morceaux et mettez le dans une casserole. Ajoutez les pommes de terre pelées et l’oignon. Mouillez à hauteur (ajoutez de l’eau jusqu’à couvrir les légumes), ajoutez les deux bouillons cubes et mettez sur le feu, avec un couvercle, à feu moyen. Laissez la soupe cuire jusqu’à ce que vous puissiez passer à travers le potimarron sans effort, en le piquant avec une fourchette.
Une fois les légumes cuits, retirez la moitié de l’eau de cuisson et gardez là dans un plat à part. Mixez les légumes. Mixez longuement de façon à obtenir une belle soupe veloutée. Ajoutez l’eau de cuisson retirée petit-à-petit jusqu’à obtenir la consistance qui vous semble idéale.
Votre soupe est prête et peu rester au chaud ou refroidir, le temps de faire le reste et de la servir!
Pour la crème fouette aromatisée, mettez les lardons à cuire à feu doux dans une poèle ou un caquelon. Ajoutez y une briquette de crème. Celle avec le moins de MG. Couvrez et laissez mijoter e plus longtemps possible, pour que tous les aromes des lardons imprègnent la crème. Une fois que les lardons ont bien infusé (goutez pour voir), mettez la crème et les lardons au frigo, afin de les faire refroidir.
Montez la briquette de crème fraiche à 30% de MG en chantilly. Filtrez la crème aromatisée et jetez les lardons. Mélangez ensuite doucement la crème aromatisée à la chantilly.
Au moment de servir la soupe chaude, ajoutez-y une cuillère de chantilly aromatisée qui fondra délicieusement au contact de la chaleur, salant toute votre soupe.
Donnez un tour du poivre du moulin juste avant de servir.
Trucs et ficelles :
Cette soupe peut se préparer avec toutes les courges d’automne, ainsi qu’en les mélangeant.
Si vous utilisez autre chose que du potimarron, il faudra éplucher le légume.
Cette soupe très douce devrait plaire aux enfants.
Regardez-moi ça comme ça fond!
La cuisine des restes
Hier soir, j’ai cuisiné tout un repas, vite fait. Il me restait un fond de coulis de framboises maison et de la crème fraiche tout juste sortie du Kitchenaid (je vous ai parlé du Kitchenaid? Non? Bon, je le ferai, une autre fois).
Donc, une folle envie de biscuits sablés, de la chantilly maison et du coulis de framboise? Résultat, ça :
Ingrédients :
Pour les biscuits :
- 125 gr de farine
- 75 gr de beurre
- 55 gr de sucre
- 1 oeuf
Pour la chantilly
- 20 cl de crème fraiche 30%MG minimum
- un fond de coulis de framboise sucré, fait maison ou non.
How To :
Travaillez le beurre et le sucre à la main, jusqu’à l’obtention d’un pâton homogène. Battez l’oeuf dans une tasse, versez la moitié sur le pâton. Travaillez encore à la main.
Tamisez la farine sur le plan de travail, faites une fontaine au milieu et mettez y le pâton. Travaillez rapidement le tout. Une fois toute la farine absorbée, filmez et mettez au frigo 20 minuts minimum.
Après 20 minutes, préchauffez le four à 180 degrés.
Sortez votre pâton du frigo, étalez le à l’aide d’un rouleau à tarte et découpez des biscuits à l’aide d’un verre ou d’un emporte-pièces.
Mettez vos biscuits au four, sortez les quand ils sont bien dorés. La cuisson devrait prendre entre 20 et 40 minutes en fonction de la puissance de votre four…Et de votre gout en matière de dorure! Une fois dorés à votre convenance, sortez les du four et laissez les refroidir à température ambiante.
Pendant que les biscuits cuisent, fouettez la crème fraiche en chantilly. Ensuite, ajoutez le coulis, petit à petit. Si vous ne disposez pas d’une grande quantité de coulis, ajoutez la crème fraiche petit à petit dans le coulis, pour pouvoir doser le gout de la framboise. La crème se conserve quelques heures au frigo avant de commencer à s’affaisser.
Une fois les biscuits froids, tartinez les de crème fraiche à la framboise et servez aussitot.
Trucs & ficelles :
En mélangeant votre chantilly à un autre coulis, vous obtenez un autre dessert!
Vitello tonnato
Le Vitello Tonnato est un classique de la cuisine italienne. Littéralement « Veau Thonné », c’est une préparation à base de viande de veau très fine, cuite au four très rapidement dans de l’huile d’olive. La sauce est une sauce à base de thon et de moutarde, principalement.
Voici donc la bestia!
Ingrédients :
- escalopes de veau ou sauté de veau
- une boite de thon au naturel
- une boite d’anchoix aux câpres
- 3 oeufs entiers
- une grosse cuillère à café de moutarde
- huile d’olive
How To :
Faites dorer votre veau tranché très fin (ou tranché et applati à l’aide d’un marteau) avec de l’huile d’olive. Laissez le refroidir.
Pendant ce temps, mixez le thone, les anchois, la moutarde et les oeufs. Si la sauce vous parait trop pâteuse, ajoutez un filet d’huile d’olive.
Nappez le veau de la sauce, au moment de servir.
Trucs et ficelles :
La recette originale stipule d’enduire les morceaux d’escalopes de veau coupée très fin d’huile d’olive et de les passer, quelques minutes, dans le four très chaud.
Pour ma part, j’ai utilisé du sauté de veau, que j’ai coupé le plus fin possible et que j’ai poêlé.
La recette dit aussi qu’on peut utiliser une pièce de boeuf, très finement tranchée, type carpaccio.
La LL 29
Cette semaine, et pour reprendre sous les auspices de la bonne bouffe, une liste de ce que j’ai préparé pour le buffet d’anniversaire qu’on m’a commandé :
- une quiche lorraine
- une quiche aux coeurs d’artichauds et pancetta
- une salade de pâtes
- des roulés au jambon et oeufs mimosas
- des croustisaumons
- un cake aux courgettes, pesto et pignon de pin
- des brochettes melon – boursin
- des brochettes melon – jambon
- des brochettes tomates mozzarella
- des légumes à tremper dans une sauce avocat ricotta
- 3 gros gateaux au chocolat!
Agneau aux olives et au thym
Bon, histoire de fêter mon retour en fanfare, voici une petite recette de derrière les fagots!
Bon, j’adore l’agneau, c’est un secret pour un personne mais j’adore aussi les olives… Alors quand je peux marier les deux dans une succulente recette qui sent bon l’été en provence dans ma cuisine…
Ingrédients :
- une ou deux cotelettes d’agneau par personnes
- 10 olives noires et 10 olives vertes
- du thym frais ou sèché
- sel, poivre
- huile d’olive
How To:
Dans une terrine avec couvercle, posez les morceaux d’agneau, arrosez les d’huile d’olive. Coupez la moitié des olives en morceaux. Ajoutez les à la viande. Ajoutez le reste des olives laissées entières. Saupoudrez de thym. Poivrez, ne salez pas trop, les olives le sont déjà.
Regardez moi cette viande rose comme ca a l’air gustativement orgasmique (y a que moi qui salive en regardant de la viande crue?)
Enfournez la bête à four chaud, avec le couvercle, pendant environ 20 minutes.
Trucs et ficelles :
J’ai servi cette petite merveille olfactive avec du riz. Ceci dit, avec des pommes de terres grenailles, voire des charlottes sautées à l’ail, je crois que c’est divin aussi.
En version plus individuelle, en faire des papillottes ou des petites cocottes peut s’avérer intéressant, les convives étant assaillis par les odeurs quand ils ouvrent leur plat.
Noix de saint-jacques et wasabi
J’ai vu furtivement passer l’été et j’en ai profité pour faire un petit plat frais, à base de poisson, inspiré du Japon.
Evidemment, puisqu’on parle de japon, j’en ai profité pour mettre en scène mes mini-orchidées, offertes par mon fleuriste favori!
Noix de saint-jacques et wasabi
Ingrédients :
- riz à sushis, cuit et refroidi
- des noix de saint-jacques. Pour 9 sushis, j’ai utilisé 3 ou 4 noix surgelées, sans corail
- du wasabi en poudre
- huile d’olive
- vinaigre de riz
- sauce soja
- poivre
How To :
Préparez les noix de saint-jacques : dégelez les au besoin, essuyez les. Coupez vos noix de saint-jacques dans l’épaisseur, et faites les mariner dans un mélange fait de tous les ingrédients, dosés selon votre gout. Attention, le vinaigre de riz est très très odorant, mettez en seulement quelques gouttes.
Laissez mariner vos noix de saint-jacques une heure.
Formez de petites boules de riz, mettez une tranche de noix de saint-jacques marinées dessus et servez bien frais.
Carcioffi romani
Pour les puristes, je le dis tout de suite, mes carcioffi romani n’ont rien à voir avec les carcioffi alla romana!
Pour les purs francophones, « carcioffi » est le pluriel de « carcioffo », mot italien pour désigner l’artichaut (qui s’écrit avec un -t, comme je l’oublie à chaque fois!). En farfouillant sur le net, j’ai découvert que l’artichaut est une espèce de chardon « domestiqué » et transformé par l’homme. Ce légume, connu depuis le moyen-age, serait, parait-il, arrivé dans nos contrées par l’entremise de Catherine de Medicis, florentine de naissance et française par son union avec Henri II. Etant friande de cette petite douceur, elle aurait importé cette plante et les jardiniers royaux se seraient chargés de l’acclimater à nos climats plus froids.
Bon, après cette longue introduction, il est temps de parler bouffe, non? Alors, pourquoi carcioffi romani – où artichauts romains? Parce que je suis allée, fin juin, à Rome et que j’y ai mangé une entrée à base d’artichauts absolument délicieuse, que j’ai tenté de refaire chez moi, selon mon souvenir. Je vous livre donc ce premier essai, qui nous a impressionné par sa finesse et sa justesse, même si des améliorations sont à apporter.
Carcioffi romani
Ingrédients :
Pour une petite entrée pour 3/4 personnes voire un plat principal pour deux.
- 2 artichauts bien verts, bien gros
- 2 ou 3 CS de ricotta
- sel et poivre
- un filet d’huile d’olive
Pour la sauce
- une briquette de crème fraiche (la mienne est au soja)
- 100 gr de parmesan frais, rapé.
- du poivre
How To :
Faites cuire vos artichauts dans une grande quantité d’eau salée. Ils sont cuits quand vous pouvez retirer une feuille sans rencontrer de résistance.
Une fois cuits, égoutez les et laissez-les refroidir pour pouvoir les manipuler. Otez toutes les feuilles, jusqu’à arriver au coeur du légume. Retirer le foin et ne gardez que les coeurs. Mixez les avec la ricotta et le filet d’huile d’olive, jusqu’à obtenir une belle mousse, onctueuse.
Chemisez des petits moules avec du film alimentaire, remplissez les avec la préparation et laissez prendre au frigo.
Une fois pris, réchauffez les moules au bain-marie, dans une grande casserole.
Préparer la sauce au dernier moment, avant de servir. Faites fondre le fromage dans la crème, assaisonnez avec le poivre. Le sel n’est pas vraiment nécessaire, le parmesan étant déjà salé.
Démoulez les pâtés chauds, nappez de sauce au fromage et servez immédiatement.
Trucs et ficelles :
Cette première ébauche nous a ravit les papilles mais demande bien sur quelques améliorations. Aussi, si vous testez cette recette avec d’autres ingrédients, en modifiant des choses, n’hésitez pas à m’en faire part.
Cette recette pourrait se faire avec des fonds d’artichaut en boite. Personnellement, je ne suis pas attirée par les fonds d’artichauts en boite, mais c’est une répulsion sans aucun fondement : je n’en ai jamais mangé. Je suis simplement plus attirée par le légume frais.
Pour ce qui est du fromage, il mériterait qu’on s’y attarde. Le parmesan que j’ai utilisé était bon, mais pas assez corsé. La mousse aux artichauts est très douce, donc il faut un fromage plus corsé, pour réveiller le plat, mais pas puissant, pour éviter qu’il n’écrase le gout subtil de la mousse. Peut-être qu’un parmesan plus agé ou un provolone piquant trouverait sa place au côté de la mousse.
J’ai appelé cette recette « artichauts romains » mais je l’ai bel et bien réalisée avec des artichauts classiques. Les artichauts romains sont plus petits et ont une belle couleur mauve sur leurs feuilles. Il vous en faudra bien évidemment beaucoup plus, puisqu’ils sont tout petits!
Pesto fait maison
En tant que grande adoratrice des pâtes, j’essaye de leur trouver un maximum d’accompagnements simples, rapides à faire, savoureux et, même si ce n’est pas le principal critère, à bon prix.
A ce titre, le pesto fait maison reste un must de la cuisine italienne, tant par sa saveur que par sa facilité de réalisation. Comme la semaine dernière, il existe autant de pesto que de cuisiniers, chacun ajoutant sa petite touche personnelle, sur une base commune.
La base commune est simple : basilic, fromage, ail, huile et pignons.
Je vous livre donc ma recette personnelle!
Pesto della casa Miaouw :
Ingrédients :
- 3 grosses poignées de feuilles de basilic thai (faudra que je vous le présente, mon fameux basilic thai!)
- du parmesan rapé
- une ou deux grosses gousses d’ail
- de l’huile d’olive
- une poignée de pignons de pin
How To :
Mettez tous les ingrédients dans le mixer et écrabouillez moi le tout, jusqu’à obtention d’une pâte lisse.
Regardez moi ca, si c’est pas joli!
Trucs et ficelles :
Vous pouvez remplacer le parmesan par du pecorino, voire du provolone sec. Evidemment mettre un assortiment de fromages donnera à votre pesto une touche personnelle et un raffinement de gouts incomparable.
N’ayez pas la main trop lourde sur le basilic : le basilic frais est incroyablement plus parfumé que ce que l’on imagine et le gout peut écraser le reste.
Pour varier les plaisirs, on peut mettre des noix ou des noisettes à la place des pignons de pin et ajouter des tomates cerises, au moment du service.
La tradition veut qu’on pile tous les ingrédients au mortier. Cela donne à la sauce un rendu incroyable, une texture granuleuse et huileuse impossible à reproduire en mixer…mais en bonne femme moderne et pressée (même si je n’ai pas encore d’enfant), je n’ai ni le temps ni l’huile de coude nécessaire pour cela. Ceci dit, on peut aussi obtenir une texture plus ou moins granuleuse en adaptant le temps de mixage.
La bolognese à ma façon
La bolognese, c’est un mythe auquel une amoureuse de la cuisine comme je suis hésite toujours à s’attaquer. Cette fameuse sauce semble à la fois déconcertante de facilité et un merveilleux terrain de jeux (les recettes sont multiples) et un terrible défi! On connait tous une tante, une grand-mère, la mère d’une copine, une amie, qui la réussit à la perfection et…et ben on ne voudrait pas se louper sur un classique!
En ce qui me concerne, j’aligne deux handicaps : d’abord, la bolognese n’est pas ma sauce préférée…Moi, en bonne gourmande, je préfère quand il y a plus de crème! Et ensuite, ma meilleure amie est italienne et sa mère fait une bolognese à damner un saint!
Qu’à cela ne tienne…je me suis lancée, et voici ma réalisation.
Je m’excuse par avance des photos qui ont été réalisées en cours de préparation…et aucune en phase d’ingestion!
Ma bolognese personnelle
Ingrédients :
- 300 gr de haché porc et veau
- 300 gr de haché porc et boeuf
- 2 boites de tomates pelées
- une boite de tomates pelées
- du basilic frais
- du laurier
- de la canelle
- du vin rouge
- deux grosses échalottes
- deux grosses gousses d’ail
- huile d’olive
- une CS de sucre
How to :
Emincez votre oignon et la gousse d’ail, faites les suer dans l’huile d’olive.
Ajoutez la viande et faites la cuire à feu vif, en touillant sans cesse pour qu’elle n’accroche pas. Cassez bien les « amas » de viande, pour en faire de tout petits agglomerats.
Ouvrez les boites de tomates pelées, mettez le jus dans le haché, hachez grossièrement les tomates et ajoutez les. Gardez la boite, remplissez la d’eau et ajoutez le tout dans le haché. Versez la boite de passata de tomates.
Couvrez et laissez mijoter doucement une heure.
Au bout d’une heure, regardez la tête de la bolognèse. Normallement, le niveau a baissé un peu, du à la condensation. Si c’est trop liquide, poursuivez la cuisson 1/2 heure, sans couvercle.
Une fois une sauce un peu dense obtenue, ajoutez le vin rouge (une bonne louche), quelques feuilles de laurier, du basilic, et le sucre. Touillez bien et ajoutez une pointe de canelle.
Remettez le tout à mijoter une bonne heure.
Trucs et ficelles :
Le secret de la bolognese est dans la longueur de la cuisson. Il m’arrive de la laisser 3 voire 4 heures à feu doux, à petits bouillons.
Pour en profiter encore un peu mieux, servez-là à l’italienne. Cuisez vos pâtes jusqu’à cuisson al dente. Egouttez les, remettez les dans la casserole et remettez le tout sur le feu, avec une ou deux louches de bolognese. La fin de la cuisson des pâtes (2 ou 3 minutes à peine) dans la bolognese finira de leur donnez cet incomparable gout d’italie…
Avec les quantités renseignées, j’ai fait deux belles casseroles de sauce bolognese qui m’ont fait : deux lasagnes et 10 portions pour une personne. J’ai utilisé une partie de la sauce et congelé l’autre, ce qui est très utile pour quand je n’ai pas envie de cuisiner!
Avec les
Fruits et épices
L’association des fruits et des épices est une de mes « découvertes » culinaires les plus tardives. En ces temps de canicule, cette association est, en plus, génératrice de beaucoup de fraîcheur et d’inattendu…Et c’est pas de refus, quand on ne mange que des salades et des fruits parce qu’il fait trop chaud (ou parce qu’on doit rentrer dans son maillot!).
Tarte aux pêches et au basilic :
Ingrédients :
- une pâte à tarte (j’ai choisi une pâte feuilletée, mais ca fonctionne aussi avec une pâte brisée)
- 3 belles pêches jaunes, mûre mais pas blettes
- quelques feuilles de basilic thaï.
- 3 oeufs
- 20 cl de crème fraiche (à quasi 0% de matière grasse pour les ceusses qui doivent être en maillot dans pas longtemps).
- 3 grosses CS de sucre de cannes
- un sachet de sucre vanillé
How To :
Etalez la pate dans la platine allant au four. Nettoyez et coupez les pêches en tranchettes, que vous disposerez en rond dans la platine à tarte. Dans une grande tasse, fouettez les 3 oeufs entier, la crème fraiche et le sucre de cannes. Versez la préparation sur les pêches, enfournez à four chaud ( environ 200°C), pendant 20 minutes…ou jusqu’à ce que la pâte soit cuite.
Ensuite, parsemez la tarte avec le sucre vanillé et laissez la gratiner en dessous de la salamandre.
Sortez la du four quand elle a pris une jolie teinte dorée. Encore chaude (mais pas bouillante!), parsemez la de feuilles de basilic.