Thon au gingembre
Mon moment préféré du repas étant l’apero, je prépare souvent une panoplie de petits choses pour celui-ci. En bonne gourmande que je suis , l’apéro me permet de gouter de tout un tas de très jolies petites choses sans devoir choisir!
Je ne suis pas spécialement fan du thon, poisson que je trouve dur quand il est cuit et assez peu savoureux quand il est cru. Néanmoins, accompagné d’une bonne marinade pour un carpaccio, il est très bon et sa fermeté en fait un ingrédient intéressant pour les textures alimentaires.
Thon jaune au gingembre :
Ingrédient :
Pour cet apéritif pour 6 (soit 8 à 10 petites verrines), j’ai utilisé :
- Un morceau de 200/250 grammes de thon jaune (dont la chair est rouge)
- 1.5 cm² de racine de gingembre fraiche
- huile d’olive
- ciboulette
- coriandre
- sel et poivre
- un citron vert
How To :
Hachez au couteau le gingembre en petits morceaux. Coupez votre thon en cubes de maximum 1/2 cm de coté. Hachez la ciboulette et la coriandre, mélangez le tout dans un saladier. Ajouter le quart du jus de citron, le sel, le poivre et l’huile d’olice. Laissez imbiber au frigo, minimuèm 1 heure.
Garnissez les verrines et laissez revenir à température ambiance.
Mise à jour
Cet article-là a été mis à jour, les petits choux !
Quand la gastro-entérite passe par chez moi
Ouiiii, je saiiiis, les amis du bon gout et du bien manger, dont je fais partie, vont s’offusquer de voir un post sur la gastro-entérite dans ce blog d’ordinaire si bien élevé MAIS.
MAIS, mais, mais, mais c’est à l’occasion de cette détestable affection qu j’ai eu l’occasion de gouter à deux saveurs encore trop peu connues de ma bouche, j’ai nommé le topinambours et la lotte.
Or donc, le Gouteur Officiel et moi-même, avions choppé l’infâme virus qui nous a, il faut bien le dire, payé un abonnement quasi perpétuel aux toilettes. Heureusement, d’ailleurs, que notre doux logis est doté de deux lieux d’aisance, sans quoi j’ignore comment nous aurions survécus! Puisque nous étions affaiblis et peu capables de digérer quoi que ce soit, j’avais pour mission de nous nourrir de façon saine, légère mais néanmoins gouteuse. Déjà que nous étions malades, nous n’allions pas, en plus, nous nourrir de soupes en sachets aussi grasses que sans gout!
Donc, j’ai préparé ceci :
Lotte aux pommes en papillote et purée de topinambours aux noisettes :
C’esyt light, c’est facile à digérer, c’est délicieux, mangez-en!
Ingrédients :
- Deux morceaux de lotte
- une demi pomme
- 300 gr de topinambours
- une poignée de noisettes
- 2 cuillères à café d’huile aromatisée au citron
- une cuillère à soupe d’huile aromatisée aux cèpes
- Sel et poivre
How To :
Faites d’abord cuire la lotte : faites une papillote avec le morceau de lotte, une cuillère à café d’huile aromatisée au citron, quelques lamelles de pommes, sel et poivre et enfournez à 200°C pendant 45 minutes.
Pelez et faites cuire les topinambours dans une grande quantité d’eau, comme des pommes de terre. Elles sont cuites quand une fourchette entre sans problème dedans. Cela prendra environ 30 minutes. Une fois cuits, egouttez les et réduisez les en purée au mixer (pour obtenir un velouté) ou à la fourchette, au presse-purée ou au passe-légumes. Ajoutez une cuillère à soupe d’huile aromatisée aux cèpes et autant de thym sèché que vous voulez. En ce qui me concerne, ce fut 3 bonnes cuillères à soupes. Gardez deux noisettes entières et concassez les autres grossièrement. Faites les dorer à sec dans une poêle très chaude. Mélangez les noisettes à la purée de topinambours, tout en conservant quelques éclats et les deux noisettes entières pour le décor. Assaisonnez de sel et de poivre. Réservez au chaud.
Dressez ensuite votre asiette : dans un cercle, mettez la purée, finissez par quelques éclats de noisettes et les noisettes entières. Dressez ensuite le poisson en ne laissant pas les lamelles de pommes dans la papillote.
Bon appétit!
L’avis du Gouteur Officiel :
En mangeant j’ai soudain eu un petit flash, j’ai cru que la grosse antenne derrière le toit du voisin était en réalité un mat de bateau et que le port d’oostende était caché juste à côté. Ensuite mon esprit s’est mis à vagabonder avec les mouettes rieuses et les bruits de drapeaux qui claquent et je ne me souviens plus combien de temps j’y ai passé. je trouve aussi que la préparation aux topinambours et aux noisettes ça le fait à fond pour une grande occasion.
Roulés sablés vanille/chocolat.
Il est des blogs cuisine qui, une fois qu’on les commence, donnent envie d’aller jusqu’au bout. Dès que j’ai 5 minutes et que j’ai une idée, je farfouille sur la toile pour trouver l’inspiration, trouver des associations, alimenter mon imagination… Et parfois, je tombe en amour.
Le blog Savoirs et Saveurs fait partie de ces blogs d’amateurs, d’amoureux de la cuisine, qui me donnent envie de perséverer, de régaler encore et toujours plus les papilles de mon petit monde, et qui me font tomber amoureuse d’un plat, d’une cuisine. Et rien que pour ça, je voudrais remercier l’auteur, dont j’ignore tout, y compris le sexe… Ce blog a, à mes yeux, l’avantage supplémentaire d’être le fruit d’un amoureux (originaire?) d’Italie, mon pays de coeur et de papilles!
Or donc, sur ce fameux blog, il y avait une recette de biscuits sablés au chocolat et à la vanille… Que j’ai donc repris à mon compte.
Ingrédients :
- 300 grammes de farine
- 200 grammes de beurre demi sel (ou du beurre non salé mais alors ajoutez une pincée de sel à la préparation)
- 60 grammes de fécule de mais (Maizena)
- 160 grammes de sucre
- du cacao en poudre
- deux brins de vanille
- deux oeufs
How To :
La recette de Savoirs et Saveurs demande en fait l’obtention d’une pâte sablée, qui sera ensuite divisée pour être aromatisée. Je trouve la recette concluante au gout mais difficile à réaliser, la confection de la pâte sablée demandant un tour de main assez complexe à acquérir.
Voici donc comment il faut procéder : Mélangez la farine et la Maizena, puis formez un puit et versez y le sucre et le beurre en morceau. Ajoutez un oeuf entier et le jaune du deuxième. Réservez le blanc restant pour la suite.
Travaillez ensuite rapidement les ingrédients ensemble, pour obtenir une pâte sablée lisse. Séparez ensuite le pâton en deux pâtons à peu près égaux.
Mélangez le premier pâton à du cacao en poudre et au blanc d’oeuf restant. Pour ma part, j’utilise du cacao en poudre classique, et j’en mets autant que ce que la pâte peut absorber.
Pour le deuxième pâton , ouvrez les gousses de vanille et grattez en les petits grains directement dans la pâte. Travaillez la bien pour bien répartir les petits grains de saveur vanillée.
(Là, on voit bien les petits grains).
Laissez ensuite reposer les deux pâtons au frigo, pendant 1/2 heure.
Ensuite, étalez les sur deux papiers cuissons différents. Les deux doivent avoir une épaisseur de moins d’un demi cm chacun. Superposez ensuite les deux pâtons l’un sur l’autre et ajustez les deux pour former une pâte double couche. Avant de retirer le papier cuisson, repassez le rouleau à pâtisserie dessus, afin de bien les souder.
Roulez ensuite le pâton bicolore, à l’aide du papier. Enveloppez le boudin ainsi obtenu dans du film alimentaire, bien serré et remettez le tout au frigo, environ 20 minutes.
Préchauffez le four à 170°C. Sortez le boudin du frigo puis coupez le en rondelles. Faites cuire les rondelles sur la plaque, bien espacées, pendant 12 minutes environ. Faites autant de fournées que nécéssaire.
Laissez refroidir et degustez.
Trucs et ficelles :
Ne faites pas comme moi, la première fois que j’ai réalisé ces petites merveilles : ne farinez pas vos pâtons séparés en espérant que ca colle moins au rouleau à pâtisserie! Il faut que la pâte colle puisqu’il faut les souder ensemble avant de rouler le boudin. A mon deuxième essai, je n’ai plus fait la même bourde.
Au deuxième essai, j’ai aussi fait deux boudins au lieu d’un, avec la même quantité de pâte (j’ai roulé le boudin en commençant des deux côtés, jusqu’au milieu de la pâte). J’ai obtenu des sablés plus petits, ce que j’ai préféré.
Pour la cuisson, tout dépend du four. Chez moi, il est même préférable de sortir les biscuits quand ils sont encore un peu mous plutot que d’attendre qu’ils soient durs, dans le four. En effet, en refroidissant, ils durcissent et je préfère avoir des sablés tendres…
Pain au cumin
Amis du bon pain, bonsoir!
Or donc, le pain ne fait pas partie de mon alimentation quotidienne. Ben oui, en bonne belge, tout le monde sait que je ne mange que des frites :o.Trève de galéjades, effectivement, le pain, c’est pas exactement mon truc. Sauf au resto, où je me jette sur le pain, les papilles en alerte, espérant croquer dans un bon morceau bien moelleux, consistant, savoureux, pas trop sec. Inutile de vous dire que bien souvent, la déception est au rendez-vous. Et là, les yeux plein de larmes, le palais en berne, je jure, mais un peu tard, qu’on ne m’y reprendra plus!
Forte donc de ces expériences aussi variées que disârates et heureuse propriétaire d’un Kitchenaid, je me suis lancée dans un pain, pour accompagner de l’houmous et du guacamole. Et ce fut une réussite!
(Et votre servitrice juste derrière la création).
Ingrédients : (la recette est largement inspirée de là)
- 500 grammes de farine
- 1 sachet de levure sèche
- une cuillère à café de sel
- 1/4 de litre d’eau
- une pincée de sucre
- une cuillère à soupe et demie de graines de cumin
How To :
Là, je vous livre ma façon personnelle de faire, qui diffère quelque peu de la recette originale. Tamisez la farine si celle-ci n’est pas fluide. Mélangez toutes les matières sèches ensemble, puis ajoutez l’eau. Formez une boule compacte que vous placerez dans votre Kitchenaid. Enclenchez la machine pour 15 minutes. Si vous n’avez pas de machine à pétrir, pétrissez à la main, sur un plan de travail fariné. Ecrasez la pate, puis repliez la. Faites un quart de tour à droite (ou à gauche) et recommencez.
La pâte est suffisamment pétrie quand elle est bien élastique.
Au bout d’un quart d’heure, une fois la pâte bien élastique, laissez la monter pendant une heure. Mettez là dans un bol (ou laissez là dans le pot du Kitchenaid) puis couvrez la pâte et entreposez là dans un endroit tiède et sec. Pour ma part, soit je la pose sur le chauffage allumé, soit derrière une fenêtre très ensoleillée en cas de grand beau temps soit dans le four préalablement chauffé et éteint.
Farinez et huilez le plat qui recevra le pain. Après une heure, repétrissez la pâte à la main pour former une boule et mettez là dans la terrine qui ira au four.Laissez la encore lever une heure.
Préchauffez le four à 200°C. Enfournez le pain pour 20 minutes, minimum. Passé les 20 premières minutes, vérifiez la cuisson comme pour un cake : enfoncez un couteau dans le pain : si la lame ressort sèche, le pain est cuit. Quand il est cuit, éteignez le four et attendez 5 minutes.
Démoulez le pain dès que sa chaleur vous permet de le faire.
Trucs et ficelle :
Dans mon four, la cuisson prend à peu près 30 minutes et on obtient un pain bien doré, à la croute dure, comme ici :
Et ma terrine est toute ronde :
Bien sur, ce pain peut être réalisé avec toutes les autres épices sèches qui vous tombent sous la main.
Mon prochain test de pain consistera à trouver le parfait équilibre entre le cake et le pain, afin de retrouver la texture d’un pain, style foccacia, que j’ai gouté en Argentine et qui, accompagné de quelques tomates très épicées, fut un régal!
Rotolo di pasta
Chers gourmands, bonsoir!
Donc, je suis en retard de tout mais…. ce n’est pas parce que je ne cuisine pas! J’ai juste plus une minute à moi pour publier ce que je fais, alors que, croyez moi, les frimas tardifs ne donnent pas envie de se mettre au régime!
Donc, après avoir tenté une première recette et avoir salivé sur une deuxième, j’ai décidé de mixer les deux pour donner ceci :
Rotolo di pasta alla salvia et carne
Bon, c’est un peu de savant italien pour dire Rouleau de pâtes à la sauge et à la viande. Et comme dirait une dame que je connais « ça a l’air encore meilleur dit comme ça! ». Et elle a pas tord…
Ingrédients : Pour 6 personnes en entrée
- 350 gr de pâte à pâtes fraiches (la recette est là)
- 2 boites de feuilles de sauge fraiche (environs 60 gr à vue de nez)
- 1 morceau de jambon cuit de 5 cm de long sur 1 cm de haut.
- 1 morceau de jambon fumé de même taille
- 200/250 gr de beurre
- une gousse d’ai
How To :
Préparez la pâte à pâte, puis étalez la pour former un rectangle de pâte, de l’épaisseur d’un carton à bière ou un peu plus fin. Etalez votre pâte sur un tissu que vous pourrez plonger dans une casserole.
Préparez la farce en mixant la sauge et les jambons avec la gousse d’ail et la moitié du beurre. Rajoutez le reste du beurre, petit à petit, pour former une belle pommade, bien lisse, qui s’étale. De grâce, n’essayez pas de mettre absolument tout le beurre. La cuisine, ça se sent et ça se teste 🙂 Mettez tout le beurre que vous jugez bon, jusqu’à obtention, disais-je, d’une belle pommade bien parfumée.
Etalez la pommade sur le rectangle de pâte et roulez la pate à l’aide du tissu. Nouez en les bouts et, pourquoi pas, au milieu, afin de bien serrer le rouleau. J’avais trop de pâte pour la faire tenir dans ma casserole sans la plier, donc, j’ai coupé mon boudin.
Plongez votre rouleau dans une grande casserole d’eau bouillante salée. Arrangez vous pour que votre boudin reste immergé (utilisez une assiette, si besoin). Laissez cuire à gros bouillons pendant 30 à 35 minutes.
Une fois le boudin cuit, déroulez le, coupez le en tranches et servez le aussitot :
Trucs et ficelles :
Suivant la suite de la recette, vous cuirez votre rouleau de pâte plus ou moins à coeur. Cuisez le 35 bonnes minutes si vous comptez le servir sans le recuire dans une sauce. Je vous conseille néanmoins de le nappez d’un liquide, beurre fondu ou autre, pour éviter qu’il soit sec.
Si vous comptez le servir accompagné d’une sauce dans laquelle il aura encore cuit, arrêtez la cuisson à 30 petites minutes.
Ici, les rouleaux sont allés faire un tour dans une poêle avec de la crème fraiche (allégée) et se sont retrouvés parsemés de parmesan frais
Les rouleaux pourraient aussi passer au four, avec un peu de mozzarella.
La farce à la sauge peut, bien entendu, être remplacée par d’autres farces. Celle aux épinards est un must du genre.
Et bon appétit, bien sur!
Si c’est la première fois qu’on vient lire mon blog et essyer une recette, filez lire Gastronomie et Pifomètre!
Agneau à l’orange
Ca faisait très très longtemps que j’avais envie de participer à un jeu culinaire… Et je viens de me lancer!
Pour ma première participation à cet échange ludique bloguesque et gourmand, j’ai choisi « Quand le sucré s’invite chez le salé », organisé cette fois par Mamina, heureuse gagnante de la dernière édition. Le thème de cette édition étant l’orange, j’ai eu envie de l’associer avec une viande…
J’ai donc fait de l’agneau à l’orange, au miel et aux étoiles de badiane (ou anis étoilé).
Ingrédients :
- un gigot d’agneau. Le mien faisait 1kg2
- 3 oranges
- 4 gousses d’ail
- 5 têtes d’anis étoilé ou étoiles de badiane
- de l’huile d’olive
- 4 cuillères à soupe de miel très parfumé (au thym, par exemple).
- sel et poivre
How To :
Pressez deux oranges. Mélangez le jus des oranges avec deux cuillères à soupes de miel, l’anis étoilé et de l’huile d’olive. Mettez votre gigot à mariner, au moins 6 heures, dans cette préparation. Vous pouvez le retourner à mi-chemin, pour bien l’imprégner de partout.
Une fois bien mariné, mettez votre four à 120 °C. Coupez la dernière orange en tranche et disposez en deux ou trois dans le fond du plat, ainsi que les gousses d’ail épluchées et coupées en deux. Récupérez deux ou trois étoiles de badiane, mettez les dans le fond du plat aussi.
Posez la bête dans le plat, arrosez là des deux dernières cuillères de miel. Faites tenir vos dernières tranches d’orange dessus, ainsi que le reste de l’anis étoilé.
Comme ici :
Couvrez le tout avec du papier aluminium et enfournez, pour 3 heures minimum. Au bout de 3 heures, vous obtenez un beau gigot bien rosé. Ajoutez deux ou trois heures de plus pour obtenir un agneau braisé.
Et voilà le joli paquet surprise :
Trucs et ficelle :
Emballez bien votre gigot, plus ce sera hermétique, plus le jus de cuisson pourra servir de liquide pour que la viande reste tendre. Par ailleurs, cela vous évitera de devoir arroser la viande régulièrement et de rajouter de la matière grasse. L’agneau étant déjà une viande grasse, réduire un peu l’apport lipidique pourra en intéresser plus d’un!
Pâtes aux scampis
Le problème de l’hiver dans mon pays, c’est qu’on se retrouve vite coincé au niveau des saveurs. L’automne offre son cortège de courges et de champignons, que j’adore mais après ça… Manger de saison devient vite triste! Du coup, cuisiner pas cher et responsable devient difficile. Entre les fruits exotiques hors de prix et pas vraiment écolo et les légumes locaux sans gout… La solution, pour ma part, réside dans le surgelé et la boite de conserve! Je saiiiis, c’est pas top, c’est mieux le frais, c’est meilleur et les vitamines etc mais…. Mon palais à ses raisons que ma raison ignore mais mon portefeuille veille au grain!
Donc, avide que j’étais d’une recette simple, pleine de saveurs non raffinées, brutes, presque gorgées de soleil, je me suis lancée dans des pâtes aux scampis, sans chichi, en essayant de respecter au mieux le produit (donc oui, je respecte une boite de conserve et un paquet surgelé).
Pâtes aux scampis :
Ingrédients :
- des pâtes longues. Les miennes sont des linguine, parfaite pâte longue, je trouve, pour ce genre de sauce. Il faudra, à l’occasion, que je fasse des recherches et un article sur les pâtes, leur forme, etc.
- des scampis (surgelés, donc). Ce sont des gambas, pour nos amis français
- une boite de tomates pelées entières
- une grosse (très grosse) gousse d’ail
- une échalotte
- de l’huile d’olive
- du vin blanc sec
- du poivre
- du parmesan rapé
How To :
D’abord et avant tout, faites dégeler vos scampis et coupez les tomates en grossiers morceaux. Conservez le jus des tomates et le jus de la boite.
Faits cuire vos pâtes. Arrêtez la cuisson avant la fin, genre à deux minutes de la cuisson al dente (pour mes linguine, qui sont cuites al dente à 8/9 minutes, j’arrête la cuisson à 7 minutes, maximum). Réservez les.
Dans un wok, faites revenir la gousse d’ail et l’échalotte émincés. Ne les laissez surtout pas colorer, il faut que ca reste fondant. Ajoutez ensuite les tomates et leur jus. Laissez bouillir quelques instants, puis baissez le feu et ajoutez les scampis et le vin blanc. Poivrez, couvrez et laissez cuire environ 5 minutes. Rectifiez l’assaisonnement tout en pensant bien que les scampis ont un petit gout salé, que les pâtes ont été salées à la cuisson et que le parmesan que vous rajouterez à la présentation.
Rajoutez ensuite les pâtes et laissez les cuire deux minutes dans la sauce, pour les rendre al dente en les laissant prendre le gout de la sauce.
Servez dans des assiettes bien chaudes et arrosez de parmesan rapé.
Pour ma part, le mélange des gouts simples me ramène en Italie…et en été!
Pizza party
Il y a des classiques, comme la bolognese, qu’on hésite à approcher, parce qu’on a pas le temps, pas le bon matériel, pas envie, trop compliqué… Bref, avouons le, on inventerait n’importe quoi parce qu’on a peur. Et on a bien raison : à l’ère de la pizza faite par des pro qui ressemblent à celles de votre nonna, s’attaquer à un monument demande du courage.
Mais c’est tout. Ca ne demande que du courage pour s’y attaquer. Parce qu’à réaliser, par contre, c’est l’enfance de l’art!
Donc, j’ai trouvé une recette de pâte à pizza dans l’Italie de Jamie, de Jamie Oliver, et j’ai mis en route mon kitchenaid pour préparer une pizza party qui fut fort agréable.
Voici donc toutes les garnitures disponibles pour assaisonner les pizze :
Donc nous avions, du parmesan rapé, du provolone rapé, du pecorino rapé, de la mozzarella, du pesto fait maison, des aubergines, de la coppa, du jambon de parme, de la pancetta, du mascarpone, des pignons de pin, des tomates cerises et des olives. Sont absents de la photo : la roquette, le fromage de chèvre, de la chair à saucisse cuite, la sauge, la sauce tomate et le basilic frais!
Donc, pour faire une pâte à pizza, il vous faut :
Ingrédients :
- 1 kg de faine à pain, blanche forte. La recette parle de 800 gr de farine à pain blanche + 200 gr de farine de semoule.
- un cuillère à soupe rase de sel de mer fin
- 2 sachets de 7 grammes de levure
- 1 cuillère à soupe de sucre semoule roux
- 65 cl d’eau tiède.
Avec la moitié de ces ingrédients, j’ai obtenu deux repas moyens pour 3 personnes…dont un gros mangeur. Je dirais que cela représente environs 15 à 20 pizzas de 15 cm de diamètre, environ, l’épaisseur de la pâte est fine.
How to :
Mélangez la levure et le sucre dans l’eau tiède. Pendant que ca repose, empilez vos farines sur un plan de travail propre et faites un puit au milieu. Versez y l’eau tiède et commencez à amalgamer en tournant dans l’eau, afin de prendre, petit à petit, de la farine. Une fois que la pâte forme un pâton, pétrissez 10 minutes. Personnellement, je l’ai mise dans mon Kitchenaid mais vous pouvez pétrir à la main. La technique est simple, vous devez étirer la pâte, sans la casser. Attrapper un bout du pâton dans chaque main, puis étirez là, en ramenant votre main droite vers vous et écartant votre main gauche de vous. Quand la pâte est étirée, roulez là d’avant en arrière pour reformer un pâton compact. Recommencez ainsi pendant 10 minutes, jusqu’à ce que vous ayez une pâte lisse, sans grumeau, élastique et molle.
La recette préconise de laisser reposer la pâte 15 minutes à température ambiante, recouverte d’un film plastique. Elle devrait gonfler. Je l’ai laissée près de deux heures, dans le bol du Kicthenaid, couverte d’une serviette propre. Elle a doublé voire triplé de volume!
Il faut étaler la pâte 30 minutes avant de la garnir. vous pouvez le faire au rouleau, sur du papier sulfurisé ou un papier cuisson, afin de pouvoir la faire glisser facilement hors du four.
Préchauffez le four à 250 °C. Pour les cuire, mettez les sur la grille, afin que la pâte croustille ou sur la plaque pour garder une pâte plus molle.
Garnissez vos pizzas, et enfournez les 7 à 10 minutes selon vos gouts et les ingrédients.
Et maintenant, les photos!
Pizza base tomate, chair à saucisse, aubergine, mozzarella, basilic et parmesan
Pizza base tomate, pancetta, mozzarella, parmesan et basilic.
Pizza base tomate, tomate cerise, pancetta, pesto, roquette et mozarella.
Bref amusez-vous, créez, et surtout régalez vous!
Bruschette
Il arrive fréquemment que j’aie envie de recevoir des amis en semaine mais je me heurte souvent au problème du temps. En effet, j’aime cuisiner, mais cuisiner bien prend du temps et ne parlons pas de toutes les fantaisies florales, nappales et serviettales auxquelles j’aime m’adonner! Tout ça pour dire que souvent, je n’invite pas en semaine…ce qui me prive d’une activité que j’adore! Je suis donc sans cesse en recherche de moyens de cuisiner faciles, savoureux, rapides et sans trop de chichis… et je suis tombée sur les Bruschette dans la livre de Jamie Oliver « L’italie de Jamie ».
Bon, il fait une savante distinction entre les bruschette et les crostini, personnellement, je ne vais pas si loin. Pour les puristes, la bruschetta est faite avec u pain au levain tandis ‘il crostino (littéralement, le crouton) est fait de pain blanc.La façon d’accompagner les deux pains diffère mais j’avoue que j’ai allègrement tout mélangé.
Donc, je me suis munie d’un bon pain bien frais, bien dense, légèrement grisé que j’ai passé au grille pain, afin de le rendre plus croustillant. Par la suite, encore chaud, je l’ai frotté d’une gousse d’ail et arrosé d’une excellente huile d’olive bio que ma mère me ramène…du Carrouf!
Et j’ai accompagné ces petites merveilles de préparations que je vais vous détailler ci-après.
Ici, une partie de l’assortiment de fromage à disposition : scamorza fumée et mozzarella. Sont absents de la photo : de la frittata de ricotta (voir plus loin) et du parmesan frais rapé.
Ici, une petite purée de pois au pecorino.
Pour obtenir cette petite merveille, mixez une petite poignée de menthe, deux grosses poignées de pois, une grosse poignée de pecorino rapé et de l’huile d’olive pour obtenir une pâte, un peu sèche. Goutez, ajouter du jus de citron, du sel et du poivre jusqu’à obtention de quelque chose qui vous plaise.
Tartinez sur vos bruschette chaudes et dégustez!
Pour cette ricotta frite, il vous faut :
Mélanger de la ricotta avec de l’oeuf, de la farine, du parmesan rapé, sel et poivre. Commencez par la ricotta et ajoutez, petit à petit, tous les ingrédients jusqu’à l’obtention d’une pâte dure, une mixture que vous jetterez dans une poêle chaude, pour faire de petites crêpes.
Celle-ci fut une pure merveille : ricotta frite, figue bien mure et jambon de parme.
Bruschetta à la ricotta frite et tomates assaisonnées :
Pour la petite salade de tomates, n’hésitez pas à la faire très relevée : tomates, basilic, ail écras, huile d’olive et vinaigre balsamique ou vinaigre de vin.
Et une petite salade d’aubergines grillées à la menthe!
Tranchez vos aubergines en tranches de 3mm d’épaisseur à peu près. Mettez les sous le grille. Retournez les à mi cuisson. Mélangez dans un bol de l’huile d’olive, du vinaigre de vin, de la menthe coupée en lanière, du persil coupé en lanières, une gousse d’ail émincée très fin, du sel et du poivre. Quand toutes vos aubergines sont cuites, arrosez les de la vinaigrette et dégustez!