KKVKVK#36
Allez, pour la participation au KKVKVK 36ème édition chez M., je ressors une recette déjà publiée mais qui est en passe de redevenir d’actualité : le crumble au foie gras.
Crumble au foie gras, poires et speculoos :
Ingrédients :
- 1 lobe de foie gras cru 200gr
- 2 poires (200gr )
- 2 pommes genre Granny Smith
- poivre du moulin
Pour le crumble:
- 150g de farine
- 70g de beurre
- 50g pain de spéculoos ou de pain d’épices
- un peu de fleur de sel
How To :
Confectionner les miettes en mélangeant du bout des doigts les 4 ingrédients, réserver au réfrigérateur.
Préchauffer uniquement le four thermostat 6 (180°C) et disposer la grille au tiers supérieur.
Couper le lobe de foie gras en lamelles et les répartir au fond des petits bols. Recouvrir avec les pommes et les poire épluchées, coupées en petits dés. Saler et poivrer entre chaque couche.
Répartir les miettes du crumble et enfourner le plat pendant 25 à 30 minutes en veillant à ce que la croute ne se colore pas trop rapidement. Vérifier avant de servir que le foie gras est cuit sinon prolonger la cuisson.
Pour plus de facilités, tu peux prendre du foie gras déjà cuit et faire passer juste tes petites verrines au four pour faire dorer le crumble. Tu poeles tes fruits avant dans du beurre salé, sans trop les cuire. Le temps de cuisson se réduit alors a 10-15 min.
Hier encore
J’avais 20 ans.
Et depuis, qu’ai-je fait de ma vie?
A l’aube d’un changement, un de plus, mais un inédit… En même temps, ils le sont tous.
Je ne suis plus dans la survie. Je suis dans la vie, le désir, le vrai choix.
C’est angoissant.
Faudrait que je fasse une liste des choses qui me font envie, comme ça j’aurais un matériaux brut à travailler, à disséquer, afin d’inventer ma vie future…
Pis faudrait que je poste plus souvent aussi. Des recettes, surtout.
12 juillet 2010 – 9h30
Voilà. Je sais. Vivement que je retourne chez mon ostéopathe de l’âme.
Je suis désemparée, comme souvent après un long travail. Je suis vide aussi, plus rien à ruminer, plus rien à souffrir. Etrange comme on s’habitue à la souffrance, à l’inconfort, comme il devient un confort, familier, agréable parce que connu; étrange comme l’inconnu fait peur même s’il semble enviable sur le papier. Sortir de sa propre cage, qu’on a honnie, mais qu’on a décoré aussi, puisqu’il le faut bien, est très compliqué même si tout vous appelle dehors.
Etre exempt d’une grosse souffrance habituelle rend fou.
Un temps.
12 juillet 2010 – 8h30
Le rendez-vous est pris. Normalement, je saurai. J’espère… J’espère…
Si je n’étais pas légitimée là-dedans, je devrais encore chercher… et je n’ai pas envie. J’ai envie d’être, enfin, à ma place au sein d’un groupe dans lequel je me reconnais et plus cet électron libre de tout, donc de rien.
Et puis, il me reste encore tellement de travail, après ça… Je ne sais pas si j’aurai assez d’une vie pour finir de nettoyer les écuries d’Augias qui me font office de conscient et d’inconscient. Et si j’ai fini mais trop tard? Et si j’avais plus le temps?
Enfin, comme de toute façon rien ne sert à quoi que ce soit, autant occuper mon temps comme ça.
Etre et dire
Selon toute probabilité, je détiens une grosse clef de ce qui m’a longtemps posé problème. Avant même d’aller vérifier de façon scientifique mon hypothèse, je me demande ce que je vais faire de cette information.
Et, de façon plutôt étonnante, je mesure déjà les effets de cette « nouvelle », qui n’est neuve que pour moi, visiblement.
Alors si jamais je l’étais, qu’est ce que ca changerait qui n’est déjà pas différent maintenant? Je l’ignore. Mais je sais que d’avoir cette hypothèse change déjà beaucoup de choses… Au point que j’en viens parfois à me demander si vraiment, j’avais un problème avant.
Certaines difficultés de l’ame sont tellement volatiles qu’elles en deviennent virtuelles, un peu comme un espuma au gout de vomi : à peine en bouche, déjà disparu, la matière est évaporée mais le souvenir du gout est bien présent.
Dire mon hypothèse, c’est avant tout ME dire que mon hypothèse est fondée. Et en fin de compte, le fond de mon problème est bien là. Non pas m’autoriser à être blanche ou noire ou mauve, mais bien M‘autoriser à Etre.
Et je pense qu’au moins ça, c’est dépassé…En partie.
J’espère.
Tout et rien
Ben voilà.
Je sais.
Un QI, c’est rien et tout. C’est « rien qu’une norme », « rien qu’une mesure, partielle », « rien que la mesure d’un certain genre d’aptitude », « rien qu’une mesure objectivable et objectivée sur une population donnée ».
C’est aussi enfin la confirmation normée de ce que je préssentais mais que je ne m’autorisais pas à penser. Comme beaucoup de choses en matière de psychologie, une fois qu’on le sait, on se demande comment on a pu l’ignorer…
Bavarois aux framboises
Le bavarois aux framboises est probablement mon dessert préféré… Et je ne suis pas très dessert, c’est vous dire à quel point je l’aime!
Je n’hésite donc pas à le décliner dans 100 propositions, modifiant toujours un peu ma recette, cherchant à améliorer telle ou telle étape. Ici, j’ai testé la génoise faite maison… Un pur délice!
Bon, par contre, question présentation, y a des progrès à faire!
Ingrédients :
- 100 gr de farine
- 100 gramme de sucre
- 3 oeufs
- 50 cl de crème fraiche à fouetter
- 1 briquette de coulis de framboise (je pense que c’est 10 ou 20 cl).
How To :
Préchauffez le four à 180°C (th : 6 )
Séparez les blancs des jaunes d’oeufs. Montez les blancs en neige très fermes avec le sucre (chez moi, le Kitchenaid est mon ami pour cette étape). Ajoutez la farine tamisée et les jaunes d’oeufs, très délicatement.
Versez cette préparation dans votre moule sur une épaisseur de 5 mm. Enfournez le tout pendant 15 minutes.
Pour la mousse à la framboise, montez la crème fraiche en chantilly puis ajoutez y délicatement la dose de coulis de framboise que vous aimez.
Une fois le gateau cuit, sortez le du four et laissez le refroidir. Ajoutez la crème quand le gateau est bien froid puis réservez le tout au frigo pendant au moins 4 heures.
Servez bien frais.
La recette de la génoise vient de là.
Baklava et Pastèque
Ayant décidé de faire un repas du bassin méditerranéen, il me fallait un dessert pour terminer en point d’orgue ce repas très coloré. Le baklava me tentait bien mais j’avais besoin de l’alléger : finir un repas, un jour de chaleur, sur une note aussi lourde… je pensais que ça n’irait pas. J’ai donc trouvé une autre recette pour alléger mon dessert, recette à base de pastèque bien fraiche, fouettée par un petit gout de menthe.
Ingrédients :
- de la pastèque (j’ai utilisé une demi-pastèque et j’aurais pu faire du dessert pour 10 personnes)
- une poignée de feuilles de menthe fraiche
- 14 feuilles de brick (ou pâte à filo)
- une grosse poignée de noisettes
- une grosse poignée de pignon de pin
- une grosse poignée de noix
- une grosse poignée de pistache non salées
- une grosse poignée de noix de cajou non salées
- deux grosses cuillères à soupe de miel
- 150 gr de sucre semoule
- 1 petit verre d’eau
- 50 grammes de beurre.
How To :
Epepinez la pastèque, prélevez toutes les boules que vous pouvez à la cuillère parisienne. Mixez toutes les chutes et le jus récupéré pour en faire une soupe. Hachez la menthe et mélangez la à la soupe. Mettez les boules de pasteques dans la soupe et réservez au froid.
Faites fondre le beurre à feu doux.Ecrasez les fruits secs et mélangez les avec le sucre et l’eau pour obtenir une purée.
Beurrez le moule avec le beurre fondu puis superposez 7 feuilles de bricks en beurrant chacune d’elles. Ajoutez ensuite la préparation aux fruits secs. Etalez la garniture en couche uniforme. Badigonnez les autres feuilles de brick de beurre et superposez les sur la garniture.
Enfournez le baklava à four chaud (200°C). Sortez le dès que les feuilles de brick sont bien dorées. Juste à la sortie du four, arrosez le avec une ou deux grosses cuillères à soupe de miel.
Trucs et ficelle :
Pour la présentation, j’ai opté pour la flutte et le petit bout de baklava. Comme je le disais, ce dernier est tellement riche qu’un petit morceau suffit pour rassasier, surtout après un repas bien riche.
La soupe de pastèque bien fraiche est, elle, un pur régal. On peut l’améliorer en y ajoutant une larme d’alcool sucré, comme du peket à la violette ou pomme-grenade. De la manzana pourra tout ausi bien faire l’affaire.
Oranges marinées
Ce qui est pratique, avec les oranges, c’est que c’est un fruit de toutes saisons. On en trouve facilement et pas trop cher en hiver et pour trois fois rien en été. Dès lors, ca fait une valeurs sure pour les dessert et autres préparations alambiquées.
Donc, une petite recette de dessert à l’orange, vite fait, savoureuse, qui va bien après un repas lourd en hivers et qui va bien aussi dans les canicules de l’été!
Oranges marinées au muscat et au miel :
Ingrédients :
- 1 orange par personne + 1 pour le jus
- du muscat (ouvrez la bouteille, on fera du pifomètre!)
- du miel liquide
- un soupçon d’huile d’olive
- du poivre noir
- de la glace
How To :
Pressez l’orange à jus.
Pelez les autres oranges à vif et coupez les en tranches. Disposez les tranches dans un plat pouvant contenir du liquide.
Mélangez le jus d’orange avec une bonne lampée de muscat, une à deux cuillère à soupe de miel liquide et une larme d’huile d’olive. Goutez : ca doit être sucré, doux, avec un arrière gout de vin sucré.
Nappez les oranges avec le jus amélioré et mettez au frigo.
Au moment du service, présentez des rondelles d’oranges que vous renapperez d’un peu de jus. Donnez un tour de poivre du moulin et accompagnez de glace.
Trucs et ficelles :
Il serait probablement intéressant de gouter cette préparation avec un autre vin sucré, voire avec un champagne… Personnellement, je l’accompagnerait avec un Moscato d’Asti à peine pétillant.
Taboulé libanais
A la différence du taboulé maghrébin, le taboulé libanais se prépare avec beaucoup de persil plat et peu de semoule, ce qui le rend nettement plus frais en bouche.
Cette recette fait désormais partie de mes classiques et de mes préférées de l’été : tout se fait au pifomètre et bien sur, on modifie la recette selon la richesse de son placard.
Taboulé libanais :
Ingrédients pour 5 personnes
- un verre a thé de semoule sèche
- 4 tomates
- 1 botte de persil plat
- 1 botte de coriandre fraiche
- 1 citron vert
- de l’huile d’olive
- sel et poivre.
How To :
Dans un saladier, préparez la semoule comme indiqué sur le paquet.
Pendant qu’elle gonfle puis qu’elle refroidit, hachez vos herbes grossièrement et coupez les tomates en morceaux.
Mélangez les herbes, les tomates et la semoule, arrosez du jus de citron. Salez et poivrez.
Mettez au frigo pour une heure minimum : plus c’est frais, plus les gouts se marient et meilleur c’est!
Trucs et ficelles :
Comme toute bonne recette de fond de placard et de frigo, c’est bon avec tout et n’importe quoi : olives, concombres, fond d’artichauts, feta, etc etc etc.
Et bien sur, je l’ai servi avec du poulet à la libanaise !