Le début, c’est galère 1
Bonjour,
Comme pour toute activité, le début du nail art est quelque peu…compliqué. D’abord, on est envieux/se des gens qui y arrivent si bien. Et puis on se dit qu’on y arrivera jamais. Enfin, on cesse de geindre et on se lance.
J’ai constaté que sur la blogosphère beauté, le blog vient quand une certaine maitrise existe, quand les résultats sont montrables. C’est, certes, très joli à voir mais ça peut aussi décourager les débutantes, comme moi. Comme j’ai déjà un blog depuis longtemps et que je n’ai pas peur du ridicule, j’ai décidé de montrer mes débuts, afin, si possible, d’encourager toutes celles qui n’osent pas et se disent que ce n’est pas pour elles.
Aussi, je trouvais intéressant de faire le point sur la situation de départ de mes ongles. Aussi, j’encourage toutes les débutantes à faire de même : sans savoir d’où on part, impossible de déterminer où on va!
Donc je pars avec un « bon » capital de départ : j’ai des ongles qui poussent vite et sans trop casser. Ils sont plutôt forts au départ, je n’ai aucun problème d’ongles mous. Par contre, comme je les porte volontiers longs, ils ont tendance à se fendiller sur les côtés, surtout les pouces! Pour remédier à ça, je portais déjà souvent une base fortifiante.
Que les choses soient dites : nous ne sommes pas égales devant la manucure! La force des ongles dépend de votre constitution et est souvent liée à la force de vos cheveux. Il existe des compléments alimentaires spécifiques pour cheveux donc ongles, qui renforcent la kératine, matière principale de ces deux matériaux organiques.
Si vous avez tout essayé, pas de chance, il faudra se rabattre sur des soins externes, qui gainent l’ongle et forment un genre d’exo-squelette qui vous permettront d’obtenir des ongles plus résistants.
Revenons donc à nos moutons et à mon point de départ.
Donc, j’ai des ongles plutôt facile à porter parce qu’ils tiennent bien. Ils poussent vite, aussi. Et j’ai l’habitude de me mettre du vernis simple depuis des années. J’ai des périodes avec et des périodes sans mais le geste ne m’est pas inconnu :). Par contre, j’ai toujours une main plus ratée, puisque je sois droitière. Je récupère donc mes bourdes avec des cotton-tiges imbibés de dissolvant avec acétone (rhaaaaa oui, je sais, c’est horrible).
Je n’ai AUCUNE routine beauté pour mes ongles, ni même pour ma peau. Je sais C’EST MAAAAAAAAAAL! Mais voyez-vous, j’ai un naturel fantasque et peu résistant à l’ennui. Rien que le mot « routine beauté » m’ennuie, me fait bailler, bref, me fait fuir!
Et là, je vais vous dire un truc qui ferait bondir n’importe quelle fille soucieuse de ses ongles : je DETESTE me limer les ongles (oui, je sais, je ne devrais pas dire ça sans prévenir les âmes sensibles!). Alors je coupe. Sauvagement, au coupe-ongles, même pas aux ciseaux (mes ongles sont trop durs pour ça!). Je ne lime que le résultat fini, avec le plus petit grain possible.
Est ce que je suis douée en dessin? Non, pas du tout.
Est ce que je suis ambidextre? Non, pas du tout, du tout.
Est ce que je suis prête à débourser des fortunes en matériel? Non, pas du tout, du tout, du tout.
Alors je commence avec quoi? Avec une envie de m’amuser, avec une vernithèque essentiellement composée de rouges, roses et violets. J’ai laissé tomber les vernis de grande surface depuis que j’ai découvert MAC, Mavala et surtout OPI. En ce qui concerne le matériel de dessin, je n’ai strictement rien! J’ai donc décidé de détourner des objets de la vie courante et j’ai rassemblé du scotch, des cure-dent et des piques à brochettes ainsi que d’aguilles à coudre. Tout ce petit matériel est allé rejoindre ma boite à ongles pour y être utilisé.
Voilà, ça, c’était moi, il y a 3 semaines.
A l’occasion, je vous montrerai mes ongles nus.
Romantisme et porcelaine
Hello!
Aujourd’hui, un petit nail art dont j’ignorais qu’il allait me plaire autant, même si j’ai eu du mal à le faire.
J’ai choisi ce motif sur le site de Naturel Nails by Tenshi No Hana, dont les nail art, s’ils sont peu nombreux, me laissent toujours pantoise tellement ils sont fins, sobres et chics.
Ce motif avait l’air compliqué à faire mais avec un peu de patience, on arrive à tout.
Voici donc ce modèle de petites roses, que j’ai choisi d’associer à un beige grisé soutenu et chaleureux de chez Essie.
N’est ce pas joli?
Je trouve le rendu à la fois chic et romantique. Il reste discret donc est parfaitement portable en toute circonstance y compris au travail, même si ce critère est le cadet de mes soucis.
J’ai utilisé 4 vernis Essie et un cure dent pour faire les motifs.
Base : Chinchilly : un beige grisé soutenu et chaleureux, qui s’accorde bien avec la couleur de ma peau.
Roses : Blanc et Watermelon. Même mal mélangés, le rendu reste joli, cela donne du relief aux fleurs qui sont rarement toutes identiques dans la nature.
Feuilles : Mint Candy Appel. C’est un vernis que j’ai du mal à imaginer seul sur mes ongles mais qui fait de très jolies ajoutes sur les différents nail arts que je me fais.
(La photo ne rend pas justice au rose, qui semble moins orangé en vrai. Il est en fait plus rouge).
Comment faire? Appliquez votre base si vous en utilisez une puis votre couleur de base. J’en ai mis 3 fines couches, pour avoir un beau rendu laqué. Quand c’est bien sec, préparez votre matériel : les deux vernis qui feront le coeur et la couleur de la fleurs et un cure-dent (ou un dotting-tool, pour celles qui en ont un!). Posez une petite goutte de chaque couleur, l’une à côté de l’autre, sur votre ongle. Ensuite, tournez, touillez légèrement dans la couleur, afin de les mélanger. Attention, ayez la main légère parce qu’il faut éviter de faire des « trous » dans la couche de vernis. Si votre rose vous parait trop fade, attendez quelques instants que le vernis sèche, puis rajoutez une toute petite goutte de couleur et recommencez à tourner.
Quand vous avez obtenu le résultat que vous souhaitiez, répetez l’opération pour chaque fleur.
Quand vous avez fini le coeur de vos fleurs, tournez votre cure-dent et utilisez le bout propre de celui-ci. Plongez le dans la couleur verte et servez vous en parallèlement à l’ongle, pour créer de petits traits verts, représentant les feuilles.
Et maintenant, pourquoi porcelaine? Parce que ce dessin me fait penser aux petites fleurs que l’on trouve sur les vieux services en porcelaine que l’on trouve chez tous les brocanteurs!
EDIT : Cette manucure a tenu du feu de dieu! Donc, en mettant du top coat une fois tous les deux jours au boulot, j’ai tenu ce nail art 7 jours!! Au bout du 7ème jour, seul mon pouce gauche était abimé sur les bords et, évidemment, on voyait une bonne grosse repousse. N’allez pas croire que je suis la princesse au petit pois, pendant ces 7 jours, j’ai vécu et beaucoup tapé à l’ordinateur.
Beauty box
Parce que je ne suis pas qu’une dépressive boulimique, je vais te parler aujourd’hui de la folie des boites beautés qui a pris le net d’assaut voici quelques mois, Sylvie.
Etant toujours en retard d’une guerre mais néanmoins très sensible à la pub et au packaging, j’ai mis un temps avant de succomber…et puis j’ai chu! Donc, je me suis commandé quelques Beauty Boxes. Alors pourquoi cette marque là et pas une autre, va-t’en savoir… Mais voilà, mon premier amour fut cette Beauty Box.
J’en ai reçu 6 avant qu’un problème bancaire ne m’offre l’occasion d’aller voguer vers d’autres boites à trésors.
Je peux te dire, Sylvie, qu’au bout de 6 mois d’utilisation, je suis ra-vie. Les produits sont de qualités, les quantités sont appréciables et je suis vraiment enchantée de recevoir cette petite boite rose poudrée qui me sert à présent de boite à rangement.
Je te parlerai plus tard de tout ce que j’ai reçu, mes tops et mes flops, photos à l’appui.
Comme je te le disais, j’ai à présent changé de fournisseur et j’attends avec impatience ma nouvelle Joliebox, prévue pour le mois d’avril!
Bref, Sylvie, si tu as trop d’argent et trop de place dans ta salle de bain, comme moi, je te recommande ce genre de futilité essentielle!
Noix de Saint-Jacques en crumble.
Le problème des noix de Saint-Jacques en crumble, c’est que ça part très très vite, même quand c’est très très mal cuit!
Or donc, une petite recette sans photo (ou alors avec des photos moches, j’hésite encore).
Comme d’habitude, quand j’ai une idée en tête et l’estomac creux, il faut que je la teste et que ça aille vite, que cela soit savoureux et que ça ne prenne pas trop de temps. Comme d’habitude toujours, j’adore les Saint-Jacques.
Alors attention les yeux, ça va aller très vite.
How To :
Préparez vos Saint-Jacques, sans leur corail. Nettoyez les si elles en ont besoin, ébarbez les, dégelez-les, bref rendez-les présentables.
Mixez un mélange de pistaches, noisettes, noix et pignons de pin, de façon à ce qu’il reste quelques morceaux. Ajoutez cette poudre à un beurre pommade salé. La mixture doit être encore un peu ferme, granuleuse. Ajoutez du poivre.
Tartinez votre beurre sur le dessus de vos Saint-Jacques et placez le tout dans un plat allant au four. Allumez le grill et attendez que le four soit bien chaud. Placez vos Saint-Jacques sous le grill quelques minutes. Le beurre va fondre, enrober vos saint-Jacques puis roussir. Sortez les quand elles sont bien dorées et dégustez les tout de suite.
Trucs et ficelles :
J’ai tenté en rajoutant du gingembre dans le beurre et ce fut juste délicieux. Je pense que cette technique peut fonctionner avec d’autres aliments qui ne demandent pas une cuisson très longue, comme de grosses crevettes par exemple, voire un homard pré-cuit.
Si vous aimez les Saint-Jacques plus cuites, il faudra passer par une étape de précuisson à la poêle dans du beurre. Vous pouvez aussi placez votre plat vide dans le four, le laisser chauffer et placez les Saint-Jacques dans le plat déjà bien chaud. Ainsi, la cuisson se fera par le bas et par le haut.
Duo d’apéritif au poulet
Bon, et bien là… Je suis embêtée parce que je ne sais PLUS DU TOUT comment j’ai fait mes recettes.
Je vais donc faire devant vous et sans filet un numéro d’équilibrisme blogo-culinaire : parler d’une recette au pifomètre (ce qui est la spécialité de la maison, notez bien).
Si je me souviens bien, ces recettes sont nées un matin de novembre (c’était un mardi!). L’idée générale était surtout de tester mes nouveaux moules en silicone! J’avais du poulet, des épices, des moules en silicone et une recette de dim-sum ratées et des invités, donc j’ai inventé ce petit duo d’apéritif pour écouler mes restes.
D’abord, les photos des coupables
Nous avons donc deux petites recettes, pleines de pifomètre et de gouts différents.
Premier apéritif :
- du poulet haché
- des crevettes hachées
- du gingembre rapé
- de la coriandre hachée menue
- du basilic haché menu
- une pâte feuilletée
- du sel et du poivre.
- des grains de sésame
Mixez ensemble le poulet, les crevettes, le gingembre, la coriandre et le basilic.
Froncez la pâte feuilletée dans vos moules en laissant dépasser un peu de pâte, et remplissez-les de la préparation au poulet. Saupoudrez-les de sésame. Rabattez la pâte qui dépasse en la roulant sur les bords de la préparation.
Enfournez le tout 25 minutes à four chaud., ou jusqu’à ce que votre pâte soit bien dorée.
Deuxième apéritif :
- du poulet haché
- un yaourt
- de la coriandre hachée menue
- du curry en poudre
- des amandes effilées
- une pâte feuilletée
Mixez ensemble le poulet, le yaourt, la coriandre et le curry. Garnissez vos petits moules de la même façon que la recete ci-dessus. Sur le dessus de votre préparation, plantez des amandes effilées.
Enfournez 25 minutes, de la même façon.
Salade grenade, fenouil, orange, scampis
Bon, et si on fêtait mon retour en faisant une petite recette pour appeler l’été?
Une petite salade que je réalise en été, quand il fait chaud et que j’ai envie de fraîcheur… En tenant compte du fait que je n’aime pas la laitue, la feuille de chêne, les jeunes pousse d’épinards et toutes ces feuilles!
Le défi consiste donc à manger du légume cru en sortant du duo roquette/salade de blé (mâche pour nos amis français) et sans tomber dans les concombres, carottes et autres tomates éculés!
De plus, j’adore ces recettes d’été, vite prêtes et savoureuses, qui laissent plein de temps pour profiter du repas et/ou de la terrasse avant et après!
Voilà la succulente!
Ingrédients : Pour deux personnes
- 1 fenouil
- deux oranges de table
- 1/2 pomme grenade
- 8 scampis (gambas pour les français)
- huile d’olive, sel et poivre
- une petite casserole d’eau
- une bonne lampée de pastis
- beaucoup d’amour
How To :
Coupez le fenouil en lamelles. Épépinez la pomme grenade, afin d’en recueillir les graines. Pelez l’orange à vif, tranchez-les et réservez le jus qui s’en est écoulé.
Mélangez le jus des oranges avec de l’huile d’olive pour créer un condiment.
Dans les assiettes, faites un matelas de fenouil, ajoutez les tranches d’orange et quelques pépins de grenade.
Mettez le pastis dans l’eau et l’eau à bouillir, avec un filet d’huile d’olive. Quand l’eau bout, jetez vos scampis dedans pour 3 minutes exactement.
Ajoutez les scampis cuits à votre assiette, arrosez du condiment huile d’olive/jus d’orange, salez, poivrez et servez avec beaucoup d’amour.
Trucs et ficelles :
Les scampis peuvent être cuits ou crus selon votre gout. C’est aussi délicieux quand ils sont grillés à sec, voire passés au barbecue.
Du poulet ou du saumon remplaçeront vos scampis de façon parfaitement savoureuse.
Les pépins de grenades apportent une petite touche d’acidité et de fraicheur à l’ensemble. Cette acidité peut être apportée par des pamplemousses, si vous ne trouvez pas de pomme-grenade.
Plus tard, je vous présenterai une déclinaison de cette recette, tout aussi savoureuse.
Kamo VS Yoom : deux cuisines asiatiques, deux capitales, deux additions et ton estomac!
Hello!
Et bien pour mon retour (grand ou pas, nous verrons plus tard, Sylvie, je vais te parler de bouffe. Non parce que je sais pas si tu as remarqué, mais j’aime bien manger. Et même qu’avec le temps, la sagesse et le raffinement qui l’accompagnent, j’ai même appris à aimer BIEN manger. Donc, j’ai été o-bli-gée (tu m’entends? sous la torture!) d’aller au restaurant.
J’ai donc testé Yoom à Paris, n’écoutant que mon courage et mon instinct de survie. Bon, quitte à tester un resto, j’ai testé un resto spécialisé en dim-sum (dumplings en englishe), un de mes nombreux vices pêchés-mignons. Et bien j’ai été déçue. La déco du resto est très chouette, avec des couleurs rappellant l’empire du fils du ciel. Les assiettes, esprit post-communisme-chantons-tous-en-choeur-la-gloire-de-Mao-dans-le-soleil-couchant, m’ont particulièrement tapé dans l’oeil. Par contre, côté cuisine… Quelle déception. Je ne sais pas si ce sont de véritables dim-sum à la chinoise ou si ce sont des dim-sum occidentalisés, mais moi, j’ai pas aimé. Sans saveur, sans surprise, bref plat. Par contre, l’addition, elle n’était pas plate…Et j’avais encore faim!
Je te mets des photos quand-même parce que bon, je suis pas chienne!
N’écoutant que mon bon coeur (et mon estomac vide), j’ai aussi testé Kamo, à Bruxelles cette fois. La surprise, fut, là, parfaitement au rendez-vous. Ce resto, minuscule avec vue sur les cuisines, fait découvrir à tes papilles des arômes et des textures jusque là encore inédits. Si je m’écoutais, je deviendrais poètesse, tellement c’était bon. Comme je sens que je ferais rougir Ronsard dans sa tombe si je me mettais à faire des rimes, je me contenterai de dire que j’ai mangé des poissons d’une fraicheur extraordinaire, du canard et du ris de veau d’un fondant inégalé et que la présentation n’avait strictement rien a envier au goût. Du coup, j’en ai même oublié de faire des photos, même si on ne vient vraiment pas là pour le cadre! Pour ton estomac, je te recommande sincèrement Kamo. Pour ton banquier, non 🙂
Hidden
Ma couverture, ma couche, mon doudou, ma pelure, ma carapace, mon gras, mon armure, mon costume de scène, mon rempart, ma cachette, mon trou, mon gouffre, mon labyrinthe, mon piège.
Contre quoi?