J-10
Dans 10 jours, c’est le début de…
Osso Bucco Alla Milanese
Honnêtement, m’inviter n’est pas une sinécure. J’ai des goûts étrange, je suis très sensible aux saveurs amères ou fades, je n’aime pas vraiment l’astringeant, je ne mange que la viande ultra tendre et saignante (à peu de choses près) et je n’aime pas le porc…Bref, je suis chiante!
Autant vous dire que si j’invite…C’est parce que j’aime ça, c’est vrai, mais c’est aussi parce que je mets sur la table des choses que je vais manger avec plaisir!
Donc, me lancer dans un Osso Bucco était un « petit risque ». Faire une viande longuement mijotée, blanche… Mais j’avais adoré pendant le cours de cuisine et donc, j’ai remis ça.
Ingrédients :
- Une tranche de jarret de veau de 2 ou 3 cm par personne
- 1 grosse louche de bouillon (le mien était un bouillon de viande, mais cela peut se faire avec un bouillon de poulet)
- une grosse louche de vin blanc (le mien : un Riesling Alsacien)
- une échalotte
- de l’huile d’Olive
- du persil frisé
- un citron jaune
- une gousse d’ail
HOW TO :
Détaillez votre échalotte en tout petits morceaux et faites les suer dans une casserole avec de l’huile d’olive. Quand ils sont transparents, faites brunir vos tranches de jarret à feu vif. Quand les jarrets sont dorés sur toutes les faces, ajoutez la louche de bouillon et la louche de vin, faites bouillir un peu (la sauce commence à réduire) puis baissez le feu, couvrez et laissez mijoter pendant 1h30.
Pendant la cuisson, hachez très fin la gousse d’ail, le persil et ajoutez le zeste du citron. Cette préparation s’apelle la gremolata.
Au moment de servir, mettez la gremolata sur la viande et servez chaud.
J’ai fait cet osso bucco pour 7 personnes et la cuisson n’a pas du tout été un problème, malgré la différence de taille des morceaux et le fait que je n’ai pas pu tous les mettre à plat dans le fond de ma casserole.
En accompagnement, la tradition veut que l’on serve un risotto au safran gratiné au four. Je n’avais pas de safran, j’ai donc fait un risotto assez neutre (bouillon de viande, beurre et parmesan) que j’ai fait gratiner au four avec encore une chouche de parmesan.
Tarte amandine
Il faut bien que je vous l’avoue, je suis un bec salé. Cuisiner du sucré est à mon sens plus fastidieux, difficile, moins amusant et… moins bon. Alors peut-être aussi que vu que je m’empiffre comme une rate obèse aux plats salés, une fois arrivée au dessert je suis tellement gavée que je n’apprécie pas! Toujours est-il que…il est difficile de bien cuisiner ce qu’on mange avec moins de plaisir. Mais cette recette fait exception à la règle! Simple à faire, bonne à manger froide ou tiède, avec ou sans glace, en dessert ou au gouter, ca passe toujours!
Tarte aux poires amandines
Ingrédients :
- 7 ou 8 demi poires au sirop
- une pâte à tarte brisée ou feuilletée
- 100 g de beurre
- 150 g de sucre
- 2 oeufs
- 30 g de farine
- 90 g de poudre d’amande
HOW TO :
Mélangez la farine, la poudre d’amande, les oeufs, le beurre ramolli et le sucre pour en faire une pâte.
Etalez votre pâte à tarte dans un moule, tartinez la de votre pâte d’amande. Disposez vos poires, côté bombé vers le haut, préalablement découpées en lamelles.
Enfournez jusqu’à ce que ça soit doré.
La recette originale, que je ne trouve plus mais dont vous pourrez trouver une variante très approchante là , prconisait de saupoudrer de sucre glace avant de servir. Ce serait assurément plus joli mais trop sucré à mon gout!
La LL 11
Cette semaine, une liste de « plus que ».
- Plus que deux semaines avant mes vacances
- Plus que 5 jours avant ma prochaine séance de psy
- Plus que 6 jours avant un grand repas d’anniversaire
- Plus que 7 jours avant un grand repas de Pâques
- Plus que 5 mois et demi et des poussières avant mes 30 ans
- Plus que 20 kg à perdre
- Plus que 6 heures 59 de sommeil avant de devoir me lever pour aller au boulot
- Plus que 35 ans, 5 mois et demi et des poussières avant la retraite
- Plus que 6 mois et quelques avant l’Argentine.
Soleil
Mais? Qu’est ce que c’est? Oui, c’est un bouquet de radis, mais à côté? Un soleil bien jaune comme un citron, un coeur bien rose comme une grosse fleur… Mais c’est le printemps!
Soleil de courgettes et coeur de coppa.
Pour obtenir un joli « tour d’assiette », j’ai utilisé
- une demi courgette jaune
- 8 tranches de coppa
- un peu d’huile d’Olive
HOW TO :
Coupez la demi courgette en tranchettes pas trop fines, au couteau. J’ai essayé à la mandoline, ca donnait une purée immonde et il vous faut quand même de la « matière » pour supporter la cuisson.
Mettez vos tranches dans un plat allant au four et aspergez d’huile d’olive. Mettez sous la salamandre du four, pas plus de 10 minutes. Le but est de cuire/griller les courgettes, pas de les transformer en purée.
Sortez les et mettez, sur chaque tranche, une demi tranche de coppa. Si, comme moi, vos tranches sont trop fines (elles sont translucides à la cuisson), n’hésitez pas à en superposer deux. Remettez les tranches et la coppa sous la salamandre, quelques minutes, pour que la coppa fonde et grille un peu.
Ressortez les « soleils » et faites les sècher quelques instants sur du papier absorbant. Présentez les piqués sur des petits batonnets.
La LL 10
Mourf, ça devient dur, la LL régulière.
Mais puisque ma psy m’a lâchée vendredi en me laissant une tonne d’angoisses… Donc, je vais les déposer ici, et voir ce que ça donne.
- Le temps qui passe m’angoisse
- Ne pas faire les bons choix m’angoisse
- Rater ma vie en passant à côté de mes besoins m’angoisse
- Ne pas être capable de reconnaitre mes besoins m’angoisse
- Ne pas pouvoir me contenter de choses simples m’angoisse
- Ne pas être acceptée pour cette originalité m’angoisse
- Prendre la grosse tête avec ma prétendue originalité m’angoisse
Bon, ça suffit pour aujourd’hui, rien que de l’écrire…M’angoisse.
Les orteils rétractibles
Vois-tu, Sylvie, s’il est un accessoire que l’être humain devrait emprunter aux chats, c’est bien le concept de l’orteil rétractibles. Nos amis les chats ont cette délicieuse capacité de pouvoir rentrer et sortir leurs griffes à volonté et ceci serait ultra-précieux pour la Femme Moderne et Active, que nous ne manquons pas d’être, toi et moi.
Imagine : avec les orteils rétractibles, plus de problème de flèches dans les bas. Pour enfiler les choses précieuses et fines qui coutent une fesse de phoque (au moins) et transformer tes gambettes en oeuvres d’art, il suffirait de rentrer les orteils rétractibles et d’enfiler en un geste lent mais néanmoins sensuel ces gants de jambe. ZERO risque de flèches à cause d’un orteil récalcitrant, d’un ongle juste mal limé. Quand on sait combien ca coute ces foutus bas, c’est un réel avantage en temps de crise!
Autre exemple? Sylvie, t’as déjà eu froid aux pieds? Parce que moi, quand j’ai froid au pied, c’est toujours les orteils qui prennent en premier. Et alors, impossible de les réchauffer. Et quand j’ai froid aux orteils inréchauffables, j’ai froid partout. Pis quand ca arrive au lit, je peux même pas dormir. Tu avoueras que nute, simplement habillée du Chanel n°5 et de grosses chaussettes, ca casse le glamour que tu te dois d’arborer en toutes circonstances, même au lit. Donc, avec les orteils rétractibles, tu les rentres quand tu n’en as plus besoin, ils ne prennent plus froid de façon intempestive, voire, ils se réchauffent dans la douce chaleur du cocon à 37°C. T’as déjà vu un chat avoir froid aux griffes, toi? Moi non plus.
Encore un exemple? Quand tu te couches avec le Seigneur et Maitre et qu’il te fait un petit calinou chaste…QUI n’a jamais bondi parce qu’il avait MAL COUPE l’ongle de son gros orteil et qu’il vient de faire une balafre sur votre doux mollet épilé de près? Qui? Toutes celles qui ont déjà connu la torture en question conviendront avec moi que l’orteil rétractible leur aurait sauvé le mollet, rien de plus, rien de moins.
Alors, Sylvie, convaincue?
Toujours pas?
Lisons donc Catherine D., de Bruxelles, qui nous explique pourquoi elle s’est fourni des orteils rétractibles :
» Moi, au début, je n’étais pas du tout convaincue. Mais j’ai pu bénéficier d’un essai promotionnel et depuis, je suis ravie. Avec mes orteils rétractibles, je n’ai plus jamais froid au pied, mes orteils ne sont plus abimés par le port de chaussures fermées tout l’hivers et ils sont désormais tout beaux dans mes sandales d’été. Je fais une économie vraiment substantielle sur mes bas. En bref, pour moi, c’est vraiment une avancée pour les femmes et un bon calcul financier. Je suis convaincue, ils sont adoptés! ».
Que veux-tu de plus, Sylvie? J’en ai commandé.
Encore une verrine!
J’adore les verrines. Je sais, c’est has-been, outdated, complètement dépassé, et ce n’est même pas encore vintage! Non, faire du ragout dans des cocottes, c’est vintage. Le retour de la tartelette sera vintage. Mais la verrine…C’est juste plouc. Mais moi, j’aime bien. C’est bon, ca présente, c’est facile et joli, donc…
Voilà!
Verrines au confit de figue au porto et magret de canard fumé.
Nous étions 4, j’ai obtenu 12 verrines et j’ai utilisé :
- 6 figues fraiches
- 8 tranches de magret de canard fumé
- 2 CS de porto blanc
- 1 CS 1/2 de sucre de canne
HOW TO :
Découpez les figues et pelez les. Gardez la chair, arrosez la du porto et du sucre. Laissez reposer une heure au réfrigérateur. Ensuite, faites la chauffer à feu moyen, avec un couvercle. Les figues doivent se défaire et se ramollir sur le feu, jusqu’à obtention d’une sorte de confiture, pas tout-à-fait défaite.
Une fois la consistance voulue obtenue, s’il reste de l’eau dans votre casserole, ouvrez le couvercle et mettez à feu fort, en remuant tout le temps. Cessez la cuisson quand le confit est prêt. Cela doit être une sorte de marmelade.
Ensuite, découpez vos magret de canard en trois. Mettez un fond de confit de figues dans le fond de la verrine, couvrez d’un ou deux morceaux de magret. Mettez au frais mais ne les servez pas trop fraiches.
Variantes :
Bien sur, faire son magret fumé soi-même reste un must qui mérite d’être essayé! Et…je vais le faire, dès que j’aurai arrêté d’avoir peur! La recette est là.
J’ai essayé la même recette en faisant un confit de poires, avec ou sans canelle. Même recette, résultat différent mais tout aussi succulent.
La recette vient de là et préconisait de mettre des pignons… ce que j’ai complètement oublié!
LL9
La liste des choses qui m’ont plues la semaine dernière
- Le retour du soleil
- Le retour de la chaleur
- Le retour de l’été
- La première femme de l’année en sandales et pieds nus croisée dans la rue
- Les fleurs qui sortent dans les bacs de fleurs communaux
- Les bourgeons sur les arbres
- Les ombres portées par mes orchidées sur le parquet, derrière la fenêtre plein sud du salon
- l’air de fête et de joie de tout ça.