La LL 19
Cette semaine, une liste des éléments qui me font penser que mon chemin prend une autre tournure…
- Les conseils et encouragements de Lau, au sujet de ce projet culinaire
- La rencontre inopinée d’une jeune femme du passé, qui me tend la main
- L’enthousiasme d’un ami cher, qui s’associe à moi dans les termes que je désire
- L’encouragement sans faille de Mr Miaouw
- Mon envie, grandissante, de cuisiner plus et mieux.
Body of evidence
Une évidence de plus : je ne reconnais pas ma propre désirabilité (oui, ça se dit) dans mon corps nu, sans artifice. Je reconnais ma séduction dans les artifices (même quand l’artifice n’est qu’une attitude) mais je ne reconnais pas le sex-appeal de mon corps sans fard, sans volonté de séduire.
Du coup, je comprends difficilement le désir que je suscite et…je désire difficilement. Je désire être choisie, être élue, être charmée, aimée, retournée. J’y arrive très bien. Mais je désire difficile un corps pour ce qu’il est, nu.
Boulettes au parmesan et vinaigre balsamique
Salut les gourmands!
Cette semaine, encore une recette du livre « Abracadabra », de l’équipe de Mmmh. Bon, la pub, c’est vilain surtout que je ne perçois pas un kopeck là-dessus (et si un généreux donateur veut m’aider à ce sujet, qu’il me contacte, il recevra en échange ma gratitude éternelle)! Ceci dit, il n’y a rien à faire, c’est trop bon, je veux faire tout le livre. Oui, tout.
Trève de bavardage, voici une (mauvaise) photo de la réalisation
Bon, comme d’hab, je fais une différence entre ce que la recette raconte et ce que j’ai fait. Oui, je m’en rends compte, je suis incapable de suivre une recette à la lettre.
Ingrédients :
- 300 gr de haché porc et veau (la recette parlait de 300 gr de haché mélangé en tout)
- 300 gr de haché porc et boeuf
- 100 gr de parmesan
- une botte de persil plat
- 3 oeufs (la recette originale parlait de 2 oeufs mais vu la quantité de viande…)
- sel et poivre
- huile d’olive
- crème de vinaigre balsamique (la recette originale parle de 2 CS de vinaigre balsamique de bonne qualité)
- une gousse d’ail frais
How To :
Effeuillez et hachez finement l’ail et le persil plat. Mélangez le parmesan rapé, l’ail, le persil, les oeufs et la viande. Rectifiez l’assaisonnement et façonnez la viande en petites boulettes en les roulant dans la paume de vos mains. Petite astuce : mouillez vos mains, cela empêchera la viande de vous coller aux doigts quand vous fabriquerez vos boulettes.
Faites les cuire à la poêle ou au four avec l’huile d’olive. Pour ma part, ce fut au four, pendant 20 minutes à 200°C.
Ensuite, présentez vos boulettes et arrosez les d’un trait de crème de vinaigre balsamique.
Et voilà, régalez vous!
Variantes :
Pour ceux qui utilisent le vinaigre balsamique, il suffit de rouler les boulettes dedans avant de présenter le plat.
Les boulettes se font à l’avance et se conservent au frigo avant de les passer au micro-onde.
J’ai essayé avec du persil frisé, ça passe aussi bien!
La LL18
Cette semaine, une liste des raisons pour lesquelles il me faut urgemment une maison!
- je veux un jardin pour bronzer dedans!
- je suis pressée d’organiser les pièces (et notamment la cuisine) comme je l’entends
- j’ai envie de couleurs aux murs
- je rêve de peindre mes radiateurs en doré
- je veux une vraie cuisine avec un vrai ilôt qui donne sur la vraie salle à manger.
Panna Cotta aux fruits rouges
Bon, une pure merveille, que je n’ai pas osé faire avant et je me demande bien pourquoi! J’avais peur de la consistance trop « flan », peur d’être écoeurée et en fait, c’est trop bon!
Panna Cotta aux fruits rouges :
J’ai trouvé la recette de la panna cotta dans le livre « Abracadabra » paru aux éditions Marabout. (J’en reparlerai : ce livre est une mine de recettes!)
Ingrédients :
- 50 cl de crème fraiche
- 12 cl de lait
- 100 gr de sucre en poudre
- 6 gr de gélatine (le livre disait 2 feuilles, j’ai donc pris deux feuilles)*
- Une gousse entière de vanille
- des fruits rouges de votre choix
- du coulis de framboise ( le mien était fait maison, je vous donne la recette plus bas)
How To :
Faites chauffer doucement le lait, la crème et la gousse de vanille que vous avez ouverte et épépinée à l’aide d’un couteau. Mettez toute la gousse (les pépins + la gousse) à infuser. La recette dit de chauffer 20 minutes sans laisser bouillir, j’ai laissé 40 minutes mais…sans bouillir!
Pendant ce temps, faites tremper vos feuilles de gélatine dans l’eau froide.
Quand la vanille a suffisamment infusé, retirer la gousse et plongez la gélatine essorée dans le mélange chaud. Touillez bien et transvasez vos panna cotta dans des pots allant au frigo.
Laissez reposer 6 heures au frais et c’est prêt!
Accompagnez avec vos fruits rouges, frais ou marinés.
Pour le coulis de framboises :
Prenez la quantité de framboises surgelées qui vous plait. Laissez les dégelez en conservant l’eau qui s’en écoule. Quand les fruits sont dégelés, mettez l’eau (sans les fruits) à chauffer avec du sucre. Quand le sucre a fondu dans l’eau, coupez le feu et rajoutez les fruits. Laissez macérer, filtrez au chinois.
Avec la gélatine dont j’ai disposé, ma panna cotta n’a pas « pris » comme un flan. Donc, elle s’est lamentablement écroulée quand je l’ai démoulée, ce qui a donné ceci :
Peu ragoutant, mais néanmoins délicieux!
Pour les panna cotta servies dans les verres, ce manque de tenue passe totalement inaperçu!
LL 17
Une liste de ce qui manque encore et toujours dans cette cuisine :
- de bons couteaux
- un couteau à lever les filets de poisson
- un kitchenaid Artisan
- un blender
- une mandoline
- des maniques jolies et fines et efficaces
Etre métisse aujourd’hui
Puisque rien ne vient jamais seul et que le travail thérapeutique fonctionne bien avec moi, je vois des pistes de réflexion partout.
Et donc, dans Elle aussi! Le Elle de la semaine dernière consacrait un article au fait d’être une femme noire dans la France d’aujourd’hui. Evidemment, je me suis sentie interpellée parce qu’il faut bien le dire, ma couleur de peau reste une question dans mon existence. Elle me fait ne ressembler à personne de mon entourage, elle m’éloigne de ma mère, sans pour autant me rapprocher de mon père, même si elle créée du lien.
Tiens, en écrivant, il me vient une réflexion : dans une famille dite « normale », le père sert de tiers interrupteur entre l’enfant et la mère, il est la figure de l’Autre, l’Altérité, celui qui empêche la fusion et donc donne l’autonomie. En ne ressemblant pas à ma mère, serait-il possible que mon physique ait joué une partie de ce rôle? En prenant compte du fait que ce rôle n’a pas été achevé mais qu’indéniablement, les crises successives que j’ai traversé avec ma mère étaient des crises d’indépendance.
Bon, parenthèse fermée, où en étais-je?
Oui, être métisse dans ma vie. Et bien… je le sens. Et ça n’a jamais été un frein socialement. Il faut dire que j’ai tjs baigné dans un milieu de blancs, au point de me sentir blanche. Me voir métisse, pain d’épice dans le miroir, voir ces traits particuliers, ni fins, ni épais, très mélangés, c’est toujours un choc. Une surprise. Ni agréable, ni désagréable, juste une découverte quasi quotidienne.
La question de ma ressemblance se pose régulièrement, et de façon aigüe, mais elle ne se pose pas en terme de couleur de peau.
Et en fait, les questions viennent surtout des étrangers. Ils veulent savoir d’où je viens, si je viens de chez eux. Apparemment, je ressemble autant à une métisse arabe, qu’une métisse noire africaine.
Être métisse aujourd’hui, dans ma vie… C’est bien. Mais c’est particulier.
Drama Eyelashes
Bon, je viens de vivre une des expériences féminines de ma vie : j’ai mis des faux cils!
Je ne résiste pas, je montre!
How to :
Pose des faux cils en premier lieu.
Crayon gras MAC Sharkskin (Noir mat) : sur toute la paupière mobile jusqu’au creux avec la paupière fixe
FAP REDEARTH Collection Satin Shine Illusion Lights (Noir Pailleté) : sur le fard gras en débordant au dessus du creux, en banane floue, estompée vers le haut.
Pigment MAC Violet (violet pailleté) sur la paupière fixe, en partant du creux, estompé vers le haut. Des pigments vont tomber sur la paupière mobile, laissez les. Au besoin, réintensifier le noir près des cils en remettant une couche de FAP noir.
Un trait d’Eyeliner, et du mascara pour fondre les faux cils dans les vrais.
Tartine d’été
L’été (ou l’hiver d’ailleurs), dès qu’il y a un rayon de soleil, voilà de quoi j’ai envie :
Bon, c’est mieux de la réaliser l’été, histoire de ne pas payer une somme folle pour des tomates et de consommer responsable!
Ingrédients :
– pain de campagne, bien épais, une ou deux tranches, selon votre appétit
– une poignée de tomates-cerises
– deux ou trois grandes feuilles de basilic frais
– une bonne huile d’olive
– une gousse d’ail
– une boule de mozzarella
– sel et poivre
How to :
Frottez le pain avec la gousse d’ail, arrosez le pain avec l’huile d’olive. Coupez votre mozzarella et étalez-la sur le pain. Ajoutez les tomates-cerises coupées en deux et le basilic haché grossièrement.
Passez la tartine au grill quelques minutes et dégustez!
Variante:
Essayez en rajoutant le basilic après la cuisson, pour une touche de fraicheur!
La LL 16
Ce lundi, une liste de choses à cuisiner. Oui, parce que je suis allée à un salon culinaire et ma mère m’a offert un livre de cuisine (Abracadabra de l’équipe Mmmh aux éditions Marabout) et dédicacé, s’il vous plait!
Bon, à l’intérieur, pléthore de recettes à réaliser MAIS voici mon top. Mon top combien? Je sais pas, je verrai après.
- Gaspacho de melon et chips au jambon de parme
- Espuma de jambon de parme
- Espuma de pecorino aux poires
- Espuma de pomme de terre aux truffes
- Arancini
- Samosas poulet-amandes
- Polpettine au balsamique
- Bocconcini de veau à la sauge et pancetta
- Bouchées de porc à la vapeur
- Osso Bucco
- Filet d’agneau fondant à la crème d’ail
- Boeuf Wellington
- Magret de canard basse température réduction au porto
- Caviar d’aubergines, tomates cerises, chève et pesto
- Crème de pois chiche aux crevettes grises
- Noisette d’agneau en chimichurri
- Tartare à l’huile de truffe, copeaux de parmesan
- Millefeuille croustillant de framboise, agrumes et mascarpone
Ah ben, c’était un Top 18.
Qui vient manger?